vendredi 26 juin 2015

Solidarité internationale

Rassemblement

Pour la libération immédiate d'Alexandr Koltchenko

Mardi 30 juin 2015
17h 30 au Vieux-Port



Liberté pour Alexandr Koltchenko
  kidnappé et emprisonné par l’Etat russe !

Pour la libération immédiate d’Alexandr Koltchenko, d'Oleg Sentsov et pour les libertés démocratiques dans tous les pays.

Amplifions la solidarité internationale afin de dénoncer leur enlèvement et leur détention par les autorités russes (qui comptent les juger début juillet), exiger leur libération immédiate, et pour que le gouvernement ukrainien revendique explicitement leur libération.

Poursuivons la souscription pour financer les frais de justice et aider ses comités de soutien à populariser la campagne de solidarité en Russie et en Ukraine. Les règlements sont à adresser à Solidaires (à l'ordre de Solidaires, avec au dos du chèque Koltchenko), 144, bd de la Villette, 75019 Paris.

Premiers signataires : Alternative Libertaire, CNT-SO, Émancipation, Groupe Germinal (FA), LDH 13, Solidaires 13

mercredi 24 juin 2015

Solidarité internationale


LIBERTÉ POUR ALEXANDR KOLTCHENKO,
ANTIFASCISTE DE CRIMÉE,
KIDNAPPÉ ET EMPRISONNÉ PAR L’ÉTAT RUSSE !


Depuis plusieurs années, A. Koltchenko est connu en Crimée pour ses engagements antifascistes, syndicaux, anarchistes, écologistes. Ayant diffusé un film sur l’assassinat de la journaliste indépendante criméenne Anastasia Baburova, à Moscou en 2009, il avait déjà été attaqué au couteau par une bande fasciste. Il a poursuivi ses activités militantes en faveur des droits humains et a ainsi participé, dans le camp clairement antifasciste, aux manifestations de la place Maïdan qui ont abouti à chasser le président ukrainien Ianoukovytch, dont le clan pillait les richesses et exploitait la population de ce pays.

Lors de l’intervention militaire russe en Crimée, Alexandr Koltchenko a organisé des manifestations pacifiques de protestation contre l’occupation militaire, qui a faussé le référendum, aux côtés de citoyens et citoyennes tatar-es, ukrainien-nes ou russes. Quelques jours avant une de ces manifestations, la police politique russe (FSB) a enlevé plusieurs des organisateurs de ces résistances populaires ; ce fut le cas d’A. Koltchenko, le 16 mai 2014.

Avec trois autres personnes ainsi kidnappées, il a été accusé notamment « d’organisation d’un groupe terroriste lié à l’extrême-droite ukrainienne ». S’en suit une litanie d’accusations délirantes : Koltchenko est accusé d’avoir planifié des explosions près de la statue de Lénine à Simféropol les 8 et 9 mai, saboté des voies ferrées et des lignes électriques, tenté d’incendier les locaux de l’Unité Russe et de la Communauté russe de Crimée le 14 avril, et ceux de Russie Unie le 18 avril !

Alexandr Koltchenko est un antifasciste que la police politique tente de faire passer pour un fasciste.
Alexandr Koltchenko est un homme qui se considère comme citoyen ukrainien et que la police politique russe veut juger en tant que russe. Il est enfermé dans des conditions draconiennes, ses avocats sont privés des droits élémentaires d’une défense digne de ce nom, et il est sous la menace de 15 à 20 ans de camp de travail.
  • A. Koltchenko est étudiant et militant syndical ; il travaillait aussi comme postier, en parallèle de ses études. Il défend activement, par sa pratique, le droit de s’organiser librement, le droit de créer et faire vivre des organisations associatives, syndicales, écologistes ou politiques.
  • Il fait partie des hommes et des femmes qui luttent contre l’extrême droite, qu’elle soit ukrainienne, russe ou autre.
  • Parce qu’il lutte contre la corruption et pour l’égalité des droits entre tous et toutes, A. Koltchenko, est la cible des clans oligarchiques, en Russie, en Ukraine.
  • A. Koltchenko milite pour le droit de chaque peuple à décider de son avenir.
La situation d’A. Koltchenko est emblématique de la répression exercée dans cette région du monde. Mais son cas est loin d’être le seul. A travers A. Koltchenko, ce sont les libertés démocratiques de tous et toutes que nous défendons. Notre démarche, comme celle d’A. Koltchenko, s’oppose donc à celles et ceux qui veulent restreindre ces libertés. Nous exigeons également la libération du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, détenu sous les mêmes accusations et risquant une peine semblable.

Pour la libération immédiate d’Alexandr Koltchenko, d’Oleg Sentsov et pour les libertés démocratiques dans tous les pays, nous appelons à amplifier la solidarité internationale afin de dénoncer leur enlèvement et leur détention par les autorités russes (qui comptent les juger début juillet), exiger leur libération immédiate, et pour que le gouvernement ukrainien revendique explicitement leur libération.
  
Signataires : Fred Alpi (chanteur-compositeur), Verveine Angeli (syndicaliste Solidaires), Stefan Bekier (ancien activiste de l’opposition de gauche en Pologne, militant de Ensemble, membre du Front de gauche), Olivier Besancenot (NPA), Emmanuelle Bigot (commission internationale de l’Union syndicale Solidaires), Alain Bihr (professeur honoraire de sociologie), Marco Candore (comédien et metteur en scène), Hélène Chatelain (cinéaste), Noam Chomsky (linguiste et militant), Jean-François Claudon (militant socialiste), Philippe Corcuff (maïtre de conférences de science politique à l’IEP de Lyon), Olivier Delbeke (syndicaliste CGT), Françoise Dumont (présidente de la Ligue des droits de l’homme), Stéphane Enjalran (secrétaire de l’Union syndicale Solidaires), Laurent Esquerre (commission internationale d’Alternative libertaire), Désirée Frappier (auteure de bande dessinée), Alain Frappier (auteur de bande dessinée), Fabien Gallet (syndicaliste Solidaires), Dan Gallin (syndicaliste UNIA, et Global Labour Institute, Genève, Suisse), Armand Gatti (poète dramaturge), Dominique Gautrat (enseignante retraitée SNES-FSU), Serge Goudard (syndicaliste, Emancipation), Anne Guérin (journaliste et sociologue, membre de l’Observatoire international des prisons), Pierre Guillaumin (syndicaliste CGT), Laure Jinquot (L’Insurgé et syndicaliste FSU), Zbigniew Marcin Kowalevski (journaliste et chercheur), Alain Krivine (NPA), Lola Lafon (romancière), Jean-Pierre Levaray (écrivain), Michael Löwy (sociologue), Jean-Marc Luneau (metteur en scène et enseignant), Christian Mahieux (commission internationale de l’Union syndicale Solidaires), Jan Malewski (rédacteur de la revue Imprecor), Alexis Mayet (syndicaliste Unef), Frank Mintz (enseignant et historien), Ugo Palheta (sociologue), Irène Pereira (féministe, enseignante, philosophe), Christine Poupin (porte-parole du NPA), Vincent Présumey (syndicaliste, Emancipation, FSU Allier), Hugo Reis (secrétaire national de SUD-PTT), Théo Roumier (cosecrétaire national de Sud Education), Catherine Samary (économiste et militante altermondialiste), Patrrick Silberstein (éditeur aux éditions Syllepse), Edith Soboul (secrétariat fédéral d’Alternative libertaire), Pierre Stambul (syndicaliste, Émancipation), Serge Utge-Royo (chanteur-compositeur), Didier Wampas (chanteur-compositeur)...

 Organisations signataires : Alternative libertaire, Ensemble (Front de gauche), L’Insurgé, NPA, Fédération anarchiste, Critique sociale, Union syndicale Solidaires, CNT-f, CNT-SO, Émancipation, FSU, FSU 03, CGT-Correcteurs, SUD éducation, SUD-PTT, Action antifasciste Paris-Banlieue, Collectif Antifasciste Paris Banlieue, Mémorial 98, Ligue des droits de l’homme, Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme, Groupe de résistance aux répressions en Russie, Ukraine Action, Association des Étudiants Ukrainiens en France, Russie-Libertés, CEDETIM - Initiatives Pour un Autre Monde - Assemblée Européenne des Citoyens, Cosmopolitan Project Foundation

lundi 15 juin 2015

Fascisme

Le Front national pyromane 

alimente la haine !


La triste affaire des militant-es pyromanes du FN illustre le discours manipulatoire de ce parti d’extrême droite qui ne recule devant rien pour mettre en œuvre sa stratégie mortifère du bouc-émissaire et détourner ainsi l’attention des véritables problèmes sociaux.


Adrien Desport est soupçonné, avec cinq autres militants FN de Seine-et-Marne ou du Val-d’Oise, d’avoir brûlé ou dégradé plusieurs véhicules. Ensuite cet ancien candidat suppléant aux dernières départementales, dénonçait « l’insécurité » qu’il avait lui même initiée avec sa bande de nervis.

Dans les années 90, le DPS (département protection sécurité) du FN était déjà soupçonné d’avoir orchestré à plusieurs reprises ce type de manipulation dans le seul but d’alimenter la peur et la haine.

Malgré les tentatives du Front national de se banaliser/dédiaboliser, très vite le naturel fasciste revient au galop. On l’a vu à plusieurs reprises avec les déclarations racistes de nombreux militant-es. Et si Marine Le Pen et ses proches tentent à présent de se débarrasser d’un Jean-Marie Le Pen devenu encombrant, qui dit et assume tout haut ce que pense tout bas sa base, le « parricide » ne masquera pas la nature profonde de ce parti.

Alternative libertaire n’a pas la mémoire courte. Cette année, nous avons commémoré avec les familles concernées, des associations, syndicats et organisations politiques la mémoire d’Ibrahim Ali, de Brahim Bouarram, assassinés il y a vingt ans, et de Clément Méric, assassiné il y a deux ans.
Il nous faut stopper la recrudescence des violences racistes et homophobes en France et en Europe, ainsi que les discours de haine repris et alimentés par des partis politiques de tous bords qui pratiquent sans vergogne la stratégie mortifère du bouc-émissaire pour détourner des véritables problèmes sociaux.

L’extrême droite est un danger mortel et nous combattrons sans relâche pour un antifascisme de masse et de classe !

Alternative libertaire, le 13 juin 2015

mercredi 10 juin 2015

Palestine

Reprise des massacres à Gaza, Brisons le silence !

Manifestation

Soutien total à la résistance palestinienne

Samedi 13 juin 2015
15h aux Mobiles (métro Réformés)


APPEL POUR GAZA !

Depuis les derniers massacres de masse de juillet/août 2014 (plus de 2.200 morts dont 500 enfants et plus de 10.000 blessés, essentiellement des civils), la machine répressive de l’armée israélienne continue de frapper. Pas un jour ne se passe sans que des pêcheurs en mer ou des agriculteurs travaillant leurs champs ne soient victimes de tirs. Au matin du 27 mai et dans la nuit du 3 au 4 juin 2015, l’aviation et la marine israéliennes ont bombardé les villes de Rafah, Khan Younès, Deir El Balah et Jabalya.

Gaza continue de subir le blocus. Les produits de première urgence, les médicaments, les matériaux de construction n’entrent dans la Bande qu’au compte-goutte et selon le bon vouloir de l’occupant israélien. De nombreux blessés et malades décèdent faute de soins et de possibilité d’être traités à l’étranger, des enfants sont arrêtés et emprisonnés, les immeubles sont en grande partie détruits et les gens vivent dans des écoles sommairement reconstruites.

Gaza est devenu un camp de concentration dans lequel on est en train de tester un moyen de tuer un peuple en résistance.

« Les risques d’une nouvelle escalade ne pourront être réduits de manière décisive que si une reprise de l’activité économique est associée à l’aide humanitaire et à l’aide à la reconstruction », vient de déclarer le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier. « Cela n’est possible qu’avec l’ouverture des frontières de l’enclave, soumise à un blocus israélien et à un quasi-blocus égyptien », a-t-il ajouté.

Devant le silence complice de cette communauté internationale officielle et devant l’absence des médias étrangers qui occultent cette réalité :
Gaza résiste, existe et vie !
Gaza la courageuse défie l’occupation !
Gaza la vie persiste !
Gaza sous blocus patiente !
Gaza la dignité garde toujours espoir !
Gaza la déterminée continue de s’accrocher à la vie !
(Ziad Madoukh)

 
Mais Gaza a besoin de nous. Nous lançons un appel à toutes les organisations, associations, à tous les syndicats, groupes de parole à nous rejoindre

EXIGEONS LA LEVEE DU BLOCUS SUR GAZA
L’ARRET DES BOMBARDEMENTS
ET DES VIOLATIONS DU DROIT INTERNATIONAL
LE DROIT AU RETOUR DES REFUGIES PALESTINIENS


Signataires : AFPS13 – ALTERNATIVE LIBERTAIRE – BDS FRANCE – BDS MARSEILLE - GP13 – GUPS – NOSOSTROS - ROUGE VIF - SOLIDAIRES SUD – UJFP

lundi 8 juin 2015

Tract AL

Cajoler les riches, matraquer les pauvres


En imposant toujours plus d’austérité, le gouvernement PS court le risque d’une explosion sociale. Avec la loi sur le Renseignement, il cherche à nous faire taire. Nous ne cèderons pas à la peur !

Le gouvernement ouvre la chasse aux fraudeurs et fraudeuses : il sera sans pitié contre les chômeurs, chômeuses et les bénéficiaires de la CMU !

Le projet qui doit « aider les chômeurs à ne pas se décourager » va jusqu’à donner pouvoir à l’administration de mettre le nez dans votre compte bancaire.

Un gouvernement qui traque les plus faibles


Les riches français « expatriés » en Suisse et en Belgique en rigolent encore ! Entreprises, patrons, sportifs et stars, actionnaires et autres héritiers planquent légalement les bénéfices de notre travail dans les paradis fiscaux et pratiquent « l’optimisation fiscale » pour échapper aux impôts. Ce sont eux les vrais fraudeurs !

Dans le même temps, avec la loi Macron, la loi Rebsamen sur le « dialogue social » et les négociations sur les retraites complémentaires, le gouvernement ruine les éléments positifs du droit du travail et affaiblit les moyens d’action du syndicalisme et prépare, y compris pour celles et ceux qui travailleront le dimanche comme une journée banale, une retraite pleine à… 67 ans !

Un gouvernement au service de la loi des patrons


Les patrons pavoisent et en réclament toujours plus ! Mais le gouvernement PS s’inquiète. A trop pressurer les pauvres, ces « gueux » pourraient bien finir par se révolter massivement. Alors le PS tape sur celles et ceux qui bougent pour faire peur à tous ceux qui pourraient bientôt prendre le chemin de la guerre sociale : sa police assassine dans les quartiers populaires ou au barrage de Sivens (Rémi Fraisse), il traîne en justice les paysans qui protestent contre la ferme des 1000 vaches, il emprisonne des manifestant-es, il laisse licencier des syndicalistes trop remuant-es, il matraque les sans-logis, les sans-papiers ou les Rroms des bidonvilles, il laisse fermer les bourses du travail où les syndicats tiennent leurs permanences…

Et pour être bien clair, il fait relaxer les policiers qui avaient laissé Zyed et Bouna mourir électrocutés il y a 10 ans.

Un gouvernement qui réprime la contestation


Avec la loi sur le Renseignement qui va être votée en juin, il se donne les moyens policiers pour surveiller tout le monde légalement sans même l’avis d’un juge !

Il pourra mettre sur écoute : les ordinateurs, les téléphones, les véhicules, les domiciles de quiconque « met en péril » l’économie française, les entreprises françaises, la sécurité nationale et la paix sociale. Bref tout militant ou toute militante syndicaliste, antiraciste, écologiste… dont les pratiques seraient jugées trop « radicales ».

Nous refusons l’austérité, l’aggravation des inégalités et la crise écologique majeure qui frappe. Nous refusons la société capitaliste, où la réussite d’un seul se fait sur le dos de tous les autres.

Parce qu’il est juste de combattre ce qui est injuste, nous resterons mobilisé-es contre le racisme et le sexisme. Brisons la peur et brisons nos chaînes !

Télécharger le tract

jeudi 4 juin 2015

Presse

AL de juin est en kiosque


Edito : État d’exception

Pleins-Feux : Antifascisme
- Extrême droite : L’antifascisme, c’est la classe !
- Monde du travail : Ne pas laisser le FN gangréner les syndicats
- Front national : Entre succès et déchirements
- Municipalités frontistes : Un an de malheur à Facholand

Antiracisme
- Foyer de jeunes travailleurs : Guantánamo à Saint-Ouen
- Nettoyage : Briser les chaînes de la sous-traitance
- Méditerranée : La mort aux portes de l’Europe
Droits devant ! Prescription des fautes

Antipatriarcat
- Manifs non mixtes : La nuit est à nous !

International
- Blockupy : Des rencontres prometteuses
- États-Unis : « Black lives matter ! »
- Grèce : « La politique ne change pas par les gouvernements »
- Mexique : Solidarité avec les 43 disparus
- Suisse : « Paix du travail » ou guerre sociale ?

Politique
- Politique de la peur : Valls, premier terroriste de France

Autogestion
- Foire à l’autogestion de Toulouse : Une édition 2015 en demi-teinte
- Colo libertaire : Les gamins font les 400 Coups
- Montreuil : La Foire toute l’année !

Écologie
- Géothermie profonde : Un peu de chaleur, beaucoup de profits
- Campagnes : Le capitalisme à l’assaut du monde rural

Histoire
- Il y a 100 ans : Le nationalisme comme fabrique d’une identité meurtrière

Culture
- Présentation de la collection littéraire : « Les précurseurs de la décroissance », Éditions le passager clandestin
- Presse : Vis ma vie d’éboueur - La gestion des déchets vue de l’intérieur dans le N°112 du Nouveau Jour J
- Livre : « Femmes dissidentes au Moyen-Orient » de Christiane Passevant, Éditions libertaires

Nécrologie
- Ciao Renaud, nous ne t’oublierons pas

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lundi 1 juin 2015

Répression patronale

Pour LASER, sous-traitant de la RTM

le syndicalisme est une faute grave !



Notre camarade Hocine, assurant le ménage de la station de métro rond-point du Prado pour le compte de LASER, sous-traitant de la RTM (Régie des Transports Marseillais), a été licencié pour « faute grave » le 22 mai. 
La discrimination syndicale ne fait aucun doute pour nous.


Nous constatons que l’ensemble des faits reprochés à Hocine pour justifier son licenciement sont tous postérieurs à la fin mars 2015, date de son adhésion à notre syndicat. Comme par miracle, une fois syndiqué, le travail de notre camarade se serait subitement dégradé au point de justifier un licenciement ?

Cela coïncide surtout avec les premiers courriers rédigés par notre juriste pour mettre fin à un certains nombres d’irrégularités : problème dans le calcul de son ancienneté, abattement illégal pour le calcul des cotisations sociales... Par ces courriers, nous alertions aussi LASER des difficultés pour entretenir seul la station rond-point du Prado, en particulier, lors d’événements au stade Vélodrome, alors qu’Hocine devrait bénéficier d’un aménagement de son poste de travail suite à la reconnaissance d’un handicap d’origine professionnel. A ce jour, LASER n’a jamais répondu à ces demandes légitimes autrement que par des procédures disciplinaires, un blâme en avril puis ce licenciement en mai.

Nous constatons aussi que ce licenciement intervient alors que notre syndicat mène depuis plusieurs mois une campagne de syndicalisation dans le secteur du nettoyage, notamment auprès des nettoyeurs du métro. Lors de cette campagne, nous avons pu constater de nombreuses entorses au droit du travail chez LASER : non respect de législation sur les CDD, problèmes d’ancienneté et de qualification entraînant des préjudices financiers envers les salariés, refus de reconnaissance d’accident du travail... Par ailleurs, les salariés nous ont fait part de fortes tensions avec l’encadrement qui mène un management par la terreur les ayant jusqu’à présent empêché de faire valoir leurs droits. L’expression syndicale est muselée dans cette entreprise, les seuls syndicats étant contrôlés par des encadrants. On comprend mieux pourquoi LASER a vu d’un mauvais œil, l’arrivée d’un syndicat indépendant et des salariés comme Hocine revendiquant leurs droits.

Nous revendiquons la réintégration immédiate de notre camarade et avons d’ores et déjà contesté ce licenciement auprès du conseil des prud’hommes en plaidant la discrimination anti-syndicale.
Nous interpellons la direction de la RTM ainsi que les élus qui en sont administrateurs : il est inadmissible qu’une régie publique puisse tolérer les agissements d’un sous-traitant qui bafoue constamment le droit du travail et le droit syndical. La RTM doit prendre ses responsabilités, en tant que donneuse d’ordre et faire cesser ces pratiques !

CNT-SO 13

Un premier rassemblement, le vendredi 29 mai devant la station rond-point du Prado, a réunit une vingtaine de personnes en solidarité avec Hocine. La lutte pour sa réintégration continue.
Pour soutenir Hocine vous pouvez envoyer des e-mails (modèle ci-dessous) à l’entreprise LASER et à la RTM (à renvoyer à : laser@laserproprete.fr et en copie à relations.clientele@rtm.fr)

A ... le...

J’ai appris le licenciement d’Hocine Berrada, agent d’entretien du métro, par votre société, sans autre causes sérieuses que son appartenance syndicale. Au coté de son syndicat CNT Solidarité Ouvrière, je demande la réintégration immédiate de M. Berrada et le respect des droits syndicaux et du travail dans votre entreprise.

Signature