lundi 22 février 2016

Ecologie

Lancement du collectif contre la centrale électrique biomasse E.ON de Gardanne

 

Projection et débat 

Jeudi 25 février 2016
18h au Bal perdu 17 cours Julien, Marseille 6


Lancement du collectif contre la centrale électrique biomasse E.ON de Gardanne,
scandale écologique, social et environnemental.
Projection d’un film dénonçant le projet de centrale.
Débat et lancement du collectif.

Ne nous laissons pas enfumer par la biomascarade...



dimanche 21 février 2016

Ecologie

Mobilisation générale

Un bus au départ de Aix-en-Provence pour NDDL


MOBILISATION GÉNÉRALE À NOTRE-DAME-DES-LANDES

- Le Bus partira d’Aix-en-Provence le vendredi 26 aux environs de 16h

- Retour au départ de NDDL le 27 à 21h pour une arrivée à Aix très tôt le 28 au Matin

- Le prix sera au maximum 80€ par personne. En fonction des soutiens financiers le prix baissera.


Pour vous pré-inscrire ou signaler que vous souhaitez soutenir, merci de prendre le temps d’aller rentrer vos coordonnées à l’adresse suivante. Même pour celles et ceux ayant déjà pris contact, merci ! https://nico74.typeform.com/to/TTCcvJ

Pour les soutiens financiers, vous pouvez d’ores et déjà envoyer vos chèques à :

Confédération Paysanne PACA
Maison du paysan
ZAC La Gueiranne
83340 LE CANNET DES MAURES

Avec la mention "Bus NDDL" au dos. Si le voyage ne se faisait pas, les chèques seraient détruits.
Si vous avez des questions :
N’hésitez pas à me contacter : nico chez ouvaton.org


vendredi 19 février 2016

Antifascisme


Rassemblement à la mémoire d’Ibrahim Ali, tué par un militant FN en 1995


Dimanche 21 février 2016

 de 13h à 15h 30 aux 4 chemins des Aygalades, Marseille 15°
(Bus n° 30 et 27)

Le rassemblement sera suivi d’une projection débat  

à 16h au Tropical Palace 47 Bd Frédéric Sauvage, Marseille 14°
(Bus n° 30)


Ses proches, ses amis, des partisans du vivre ensemble, des militants antiracistes et antifascistes, des citoyens ordinaires…

Vous invitent comme chaque année à ce 21e Rassemblement citoyen et apolitique à la mémoire d’Ibrahim Ali Abdallah, le dimanche 21 février 2016 à 13h.


Contre le racisme, le fascisme, l’intolérance et la xénophobie.




Le 21 février 1995 Ibrahim Ali Abdallah est assassiné par un colleur d’affiche du Front National. Ce soir là vers 23h00, il court avec les membres du groupe de rap B.VICE dans la rue Lechatelier, dans le XVe arrondissement de Marseille, pour attraper le dernier bus de nuit qui dessert leur quartier. De retour de leur répétition pour un concert en faveur d’une association caritative, ils veulent rentrer au plus vite à la savine car beaucoup sont affamés pour cause de ramadan. Peu avant le carrefour des Aygalades, les premiers jeunes croisent trois colleurs d’affiches du Front National qui décident de les poursuivre en voiture. Mais apercevant dans le rétroviseur de la 205 un second groupe de jeunes venant dans leur direction, ils s’arrêtent au feu rouge. Ils descendent de leur voiture et commencent à tirer dans le tas. Ibrahim est atteint d’une balle perforante dans le dos et s’effondre dans les bras d’un de ses amis.

Ni Oubli, Ni Silence, Ni Pardon !

lundi 15 février 2016

Bourrage de crâne


2016, "année de la Marseillaise",

année de toutes les escroqueries



Après les propositions de loi « Jour de Mémoire » et « Journée du drapeau » déposées par des parlementaires, le président de la république, grand maître du barnum patriotique, a décidé de faire de l’année 2016 l’« année de la Marseillaise » à l’école. Et comme à son habitude, l’Education nationale a mobilisé dans l’urgence toute sa hiérarchie, frissonnante de peur ou d’enthousiasme, pour satisfaire le dernier caprice en date du chef, après beaucoup d’autres.


Comme le précise la circulaire parue le 3 février au BOEN, il s’agit de faire « célébrer » ce chant dans le cadre « du parcours citoyen et du parcours d’éducation artistique et culturelle de chaque élève ». Car pour l’Education nationale, il ne fait pas de doute que la citoyenneté et la culture sont solubles dans la Marseillaise. De fait, c’est un véritable phagocytage du monde éducatif et du quotidien des élèves et même au-delà qui se voit ainsi mis en œuvre :

- par une « mobilisation des chorales scolaires » ;
- à travers la réalisation de travaux interdisciplinaires, dont on voit qu’ils peuvent servir à tout à condition de savoir s’en servir ;
- sur temps scolaire également, pendant les cours d’histoire et d’éducation morale et civique (EMC) ;
- dans le cadre de la Fête de la musique, où « une attention toute particulière devra être accordée à l’interprétation de l’hymne national » (reviens, Wolfgang, ils sont devenus fous…) ;
- dans le cadre des manifestations sportives (coupe d’Europe etc) ;
- sans oublier, naturellement, « la participation des élèves aux commémorations patriotiques », dernière lubie de l’Education nationale ;
- le tout appuyé par un partenariat renforcé avec des institutions aux compétences éducatives bien connues comme le ministère de la Défense et les associations d’anciens combattants.

La présence de la Marseillaise à l’école n’est pas une chose nouvelle, incrustée dans les programmes d’éducation civique depuis 1985, malgré les critiques récurrentes qui lui sont adressées, portant à la fois sur sa finalité comme sur ses modalités d’appropriation par les élèves confrontés à des tournures de style, à une phraséologie datées, à une rhétorique ambigüe, qui la rendent, au choix, inintelligible, ridicule ou profondément perverse, ou les trois à la fois. Car quoiqu’on puisse avancer sur le contexte révolutionnaire de sa création, il reste quand même une contradiction fondamentale qui consiste à promouvoir une éducation à la citoyenneté qui s’appuierait sur la violence, la légitimité de la guerre, la haine et la déshumanisation de l’autre vu comme un ennemi.

Contradiction, également, entre le principe d’esprit critique que l’école est censée développer chez les élèves et la sacralisation d’un hymne, d’une sorte de prière obligatoire aux fondements d’ailleurs tellement peu solides que le législateur s’est senti obligé de le protéger par la contrainte d’un impensable « délit d’outrage aux symboles nationaux », punissable de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.

Contradiction, surtout, au regard de la finalité ultime attribuée à la Marseillaise, à l’école comme dans la vie : car un hymne national restant par principe un hymne à la nation, il paraitrait curieux que celle-ci n’ait jamais de comptes à rendre, surtout dans le contexte actuel où l’hysterisation des questions identitaires corrompt en profondeur le débat public. Dans le cadre du lancement de sa nouvelle campagne de communication, Najat Vallaud-Belkacem, en représentation devant les enfants d’une école du Val-de-Marne (et devant les caméras) s’est laissée aller : « C’est un hymne dont on a bien vu qu’il est rassembleur, qu’il permet de porter un certain nombre de valeurs de la France, de combat pour la dignité de l’homme pour les libertés. »

« Dignité de l’homme pour les libertés » ? C’est pour rire, madame la ministre ? Car cette dernière pantalonnade patriotique qui cible une nouvelle fois l’école – après le déploiement du drapeau en façade des établissements, après le recentrage des programmes d’histoire sur le fait national, après le détournement, l’instrumentalisation des anniversaires historiques, après la militarisation du « parcours de citoyenneté » - est d’autant plus indécente qu’elle relève de la même logique que celle qu’on voit à l’œuvre dans toute la politique nationale/sécuritaire conduite ces derniers mois par des politiciens en plein naufrage. « Dignité de l’homme pour les libertés », quand le gouvernement décrète l’état d’exception permanent, quand il s’essuie les pieds sur les libertés publiques et se couvre de honte en avançant des mesures ouvertement discriminatoires ? « Dignité de l’homme pour les libertés » quand des milliers de réfugiés viennent s’échouer contre les barrières dressées aux frontières au nom de « la défense des intérêts nationaux » ? La mort d’Aylan et de centaines d’enfants dans des conditions épouvantables : la nation, son orgueil et sa suffisance, sa grande peur de l’autre, sa brutalité, son éternelle bonne conscience n’y seraient pour rien ? Et faut-il vraiment que de ce côté-ci des frontières, on s’obstine à empoisonner les enfants dès leur plus jeune âge par des hymnes et des représentations dont l’effet le plus sûr est de les empêcher de grandir dans la tolérance et le respect de l’autre, de se voir comme des humains plutôt que comme des Français ? La vie en société, la vie dans le monde, devenir adulte, ça ne s’apprend pas avec des cantiques ou des leçons de morale, les belles paroles, les grands discours ou les mouvements du menton mais bien plutôt dans le quotidien d’une salle de classe.

L’année de la Marseillaise à l’école, ce n’est pas seulement une sinistre farce, c’est le signe d’un régime politique qui a perdu, avec le sens des réalités, toute conscience morale.

Questions de classe(s)

vendredi 12 février 2016

Solidarité internationale

 Kurdistan : Cizre ville martyre, Erdogan assassin



En Turquie, la guerre menée par l’Etat et le parti AKP contre la gauche kurde a tourné au massacre de dizaines de civils dans la ville de Cizre (Anatolie). Des manifestations de protestation ont lieu au Moyen-Orient et en Europe. A Paris, le gouvernement français réprime.



Le 7 février, 60 civils blessés ont été massacrés par l’armée turque dans le sous-sol d’un immeuble de Cizre (Cizîr en kurde) où ils s’étaient réfugiés dans l’attente de secours. Ce 10 février, 20 autres civils ont été brûlés vifs dans des circonstances analogues.

Ce sont de nouvelles étapes dramatiques dans la guerre que mène l’Etat turc contre les peuples du Kurdistan.

Alors que plusieurs villes comme Cizre, Nusaybin et Sur sont toujours en état de siège et que les habitantes et habitants, privés de soins, d’eau et de nourriture, subissent les attaques et les bombardements quotidiens de l’armée turque ayant déjà causés la mort de plus de 250 civils, le régime fasciste d’Erdogan vient de franchir un nouveau seuil dans l’horreur en employant des armes chimiques pour achever une soixantaine de blessés, réfugiés dans les caves de deux immeubles après un incendie.

Camouflage du massacre


C’est en effet dimanche, dans le quartier Cudi de Cizre, qu’un bâtiment avait pris feu suite à des tirs de canons. L’incendie avait tué 9 personnes et un jeune de 16 ans avait été abattu par les militaires en tentant de s’enfuir du lieu. Une trentaine de personnes dont plusieurs enfants étaient alors coincés au sous-sol. Parallèlement, dans un autre immeuble du même quartier, 24 personnes dont 15 blessés, étaient eux coincés dans une cave depuis 16 jours et injoignables depuis le 29 janvier.

Pour camoufler la situation désastreuse de ses blessés qui décédaient les uns après les autres, les forces turques ont tout simplement décidé de terminer le travail en achevant directement les réfugiés, puis en les faisant passer pour de dangereux "terroristes" bravement neutralisés.

C’est ainsi que dimanche soir, entre 17h et 19h, de fortes explosions sont entendues par la population, tandis que la TRT (télévision turque d’état) annonce en flash, avec photos des corps carbonisés, « l’opération victorieuse dans le sous-sol, présenté comme QG du PKK à Cizre, ou 60 terroristes viennent d’être tués » (chiffre ensuite revu à 30). Information reprise en boucle, des médias turques aux médias français comme Le Monde, se contentant simplement de prendre pour fait la version d’Ankara.

Rappelons que la guérilla du PKK qui combat dans les montagnes est absente des grandes villes comme Cizre ou les seuls groupes armés sont les YDG-H et les YPS/YPS-jin, autrement dit les jeunes habitantes et habitants des quartiers, qui prennent les armes pour se défendre et s’auto-organisent sans recevoir de directives militaires.

Hollande-Valls main dans la main avec Erdogan


Alternative libertaire dénonce ces tueries et soutient celles et ceux qui luttent, dans des conditions extrêmement difficiles, contre l’Etat fasciste turc.

La police française, elle, agresse et arrête celles et ceux qui dénoncent les massacres. A Paris, lors d’un rassemblement, organisé le 8 février à proximité de l’ambassade turque, les manifestantes et les manifestants ont été violemment agressé.es par la police.

Résultat : 15 militantes et militants blessés, dont 5 à l’hôpital et 25 placés en garde à vue, de quoi mieux saisir qui sont les fameux "terroristes" ciblés par l’état d’urgence et dont parlait Manuel Valls lorsqu’il s’entretenait avec le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, il y a de cela trois semaines.
Des faits similaires ont été commis dans d’autres villes.

Le gouvernement français, comme l’Union européenne et bien d’autres institutions au service du capitalisme ferment les yeux sur ces massacres.

Au contraire, de nombreuses forces révolutionnaires et démocratiques entendent exprimer leur solidarité avec les peuples kurdes et dénoncer le terrorisme d’Etat d’Erdogan.

Alternative libertaire dénonce la complicité des États qui organisent ou cautionnent ces massacres.

Alternative libertaire, le 11 février 2016

jeudi 11 février 2016

Féminisme

Soutien à la caisse de solidarité des avortements



P. est tombée enceinte par accident. Elle a découvert la grossesse après environ 2 mois et a pris rendez-vous dans un hôpital de Marseille. Elle s’est rendue aux deux premiers rendez-vous mais pas au suivant où l’aspiration devait être faite. Ce jour-là son "copain" l’a battue et séquestrée.

Mère d’un enfant de 5 ans, P. est en formation, vit difficilement d’un petit chômage, et n’a aucun moyen financier qui lui permette de financer son IVG en Espagne.
Victime de violences, sans parents ni soutien familial. Elle a des ami-e-s qui sont en difficultés financières autant qu’elle. Elle ne voit pas aujourd’hui comment s’en sortir.

La perspective de garder la grossesse est insupportable à P. dans la mesure où elle ne veut absolument pas qu’un enfant vienne crée un lien à vie entre elle et ce "copain" qui est maltraitant, et la menace en plus de partir avec l’enfant à l’étranger si elle s’avisait de le quitter. Il veut qu’elle garde la grossesse. Elle compte avorter en cachette et faire croire à une fausse-couche.

Elle va essayer, de son côté, de récupérer un peu d’argent par tous les moyens.
L’IVG en Espagne devrait s’élever à 1200 euros.


Soutien à la caisse de solidarité des avortements hors délai
Soutien à la caisse de solidarité des avortements hors délai du Planning Familial 13


Quand, en France, une femme ne veut pas poursuivre sa grossesse et qu’elle dépasse le délai légal de 12 semaines de grossesse, elle a encore la possibilité de se rendre dans un autre pays d’Europe où la législation est différente et les délais plus longs, comme l’Espagne, l’Angleterre ou les Pays-Bas.

Encore faut-il pour cela qu’elle soit informée de cette possibilité et qu’elle en ait les moyens financiers et matériels.

Si l’IVG est depuis peu remboursé à 100% en France, un avortement à l’étranger coûte entre 600 et 2000 euros selon l’avancée de la grossesse ; il faut rajouter à ce montant le prix du trajet et parfois un hébergement.

Au Planning Familial 13, nous recevons certaines de ces femmes, les écoutons, les orientons et parfois les accompagnons. Six ou sept fois par an, nous rencontrons une femme qui ne dispose pas de la somme requise pour avorter à l’étranger. Nous l’aidons à hauteur des dons que nous recevons.

Cette caisse de solidarité pour les avortements à l’étranger a besoin d’être alimentée. Car c’est dans l’urgence que cet argent doit être récolté. Parce que tant qu’il existera des délais, des femmes se retrouveront hors de ces délais.

Parce qu’il est inacceptable que l’avortement soit une question d’argent. Parce que tant que nous ne disposerons pas de nos corps librement cette caisse de solidarité sera indispensable.

Faites un don !

Par chèque : à l’ordre du « Planning Familial 13 »
En espèces : en passant au local au 106 boulevard National, 13003 Marseille pendant les heures d’ouverture au public.
Par virement automatique : en prenant contact avec nous par mail

Qu’il vous paraisse petit ou gros, qu’il soit régulier ou non, TOUT DON EST IMPORTANT. Une attestation fiscale peut être remise sur simple demande au moment du don.
 
Planning Familial 13

jeudi 4 février 2016

Luttes sociales

Après le 26 janvier, 

faire converger les luttes pour gagner !



La journée de grève dans la fonction publique du 26/01 a été réussie dans l’éducation nationale. Réforme du collège, moyens, salaires, les motifs de se battre ne manquent pas. Mais sans nouvelle dates nationales, comment éviter que cette journée reste sans lendemains ?

Le 26 janvier fut une journée de grève réussie dans l'éducation nationale : près d'un collègue de collège sur deux était en grève, les cortèges étaient fournis et les PE n'étaient pas en reste avec de très bons taux de grévistes dans les écoles dans certaines communes (et par exemple à Paris).

Mais cela ne sera pas suffisant. Si le refus de la réforme du collège qui cristalise les mécontentements dans le 2nd degré est majoritaire dans les salles des profs, pour des raisons d'ailleurs très diverses, la stratégie de lutte adoptée semble celle d'une défaite annoncée.

L'intersyndicale nationale a déjà appelé à une demi-douzaine de dates contre cette réforme, toujours espacées d'au moins un mois, parfois beaucoup plus.

La grève reconductible n'a jamais semblé une stratégie et l'enchainement de grèves de 24 heures a épuisé les collègues tandis que pour garder le Snalc, le Snes était près à des concessions dans des appels nationaux souvent bien mous. L'absence de suite au lendemain d'un 26 janvier réussi interpellent. On en viendrait presque à croire que la réussite des ces grèves embarrasse plus qu'elle ne réjouit.

Au-delà de l'éparpillement, le soin que mettent certains à cloisonner les luttes est un autre obstacle à contourner. Alors que de la maternelle à l'université toute l'éducation est confrontée à la même logique destructrice, la grève du 26/01 a encore été le théâtre d'une mise en scène grotesque : la FSU n'appelant pas au niveau national (mais dans 70 départements) car le SNES ne voulait pas se faire « voler sa grève » et des cortèges séparés entre 1er et 2nd degré car le Snuipp appelait uniquement sur les salaires.

Mais début février, c'est le moment où tombent les fameuses DHG, les moyens en heure pour l'année suivante dans les collèges et lycées. Moment traditionnel de légitime colère dans les établissements même s'il faut reconnaître quelques efforts cette année pour mieux enrober le tout. L'année d'application d'une réforme contestée, on ne taille pas dans les heures, ça attendra l'année prochaine.

On observe quand même une suppression des heures d'éducation prioritaire : pas mal pour créer le « collège de l'égalité républicaine et de la réussite ».

Dans le 93, plusieurs établissements seront en grève le 4 février (un appel qui émane de l'AG IDF qui s'est réunie le soir du 26), notamment à Saint-Denis. Le 9 février ce sont des lycées du 92 qui appellent à la grève. Une intersyndicale parisienne SNES-FSU, SNFOLC, SUD Éducation, CGT Educ’action appelle à se rassembler le 4 au matin devant le CDEN et envisage un appel le 15 mars, jour du CTA. Dans de nombreux départements des syndicats CGT et Sud éducation appellent à la grève le 4 en soutien aux 8 de Goodyears. Ce 4 février aurait donc pu constituer une suite crédible et rapprochée.

Ces mobilisations locales doivent maintenant converger, car les problèmes de moyens rencontrés localement ont une cause nationale et sont les mêmes partout. Les grèves du 4 et du 9 seront probablement l'occasion pour les collègues mobilisés de libérer du temps pour aller discuter avec les collègues des établissements voisins, construire du lien et appeler à des assemblées générales de bahuts mobilisés pour le soir. Ce sera le cas en Seine-Saint-Denis.

Construire des outils d'auto-organisation de celles et ceux qui luttent, c'est sûrement plus efficace que de râler contre les « directions syndicales ».

Classe buissonnière

lundi 1 février 2016

Répression patronale

Défendre son emploi n’est pas un crime ! 

 

Pour les 8 de Goodyear et tous les autres, partout en France, le 4 février pour la démocratie et l’urgence sociale !



Rassemblements  


La Ciotat 
Jeudi 4 février à 11 heures
Rendez-vous devant l’Union Locale CGT, rue Bouronne

Marseille
Jeudi 4 février 2016 à 14h00
Au rond-point du Prado (à l’entrée du Parc Chanot)



Peine de prison ferme pour les Goodyear
Notre démocratie est en danger !


Les 8 de Goodyear ne sont pas les seuls en cause.
Leur condamnation vient après les affaires judiciaires des « Cinq de Roanne » et des « Cinq d’EDF-GDF ». Après l’Inspectrice du Travail à Annecy poursuivie par Téfal et condamnée, après les affaires de Chartres, du Havre, de Villefranche-sur-Saône, de la Caisse d’Épargne de l’Ile de France et les salariés d’Air France mis en garde à vue.

L’action associative tend, elle aussi, à être de plus en plus criminalisée.

Le gouvernement porte une forte responsabilité dans la criminalisation de l’action syndicale. Cela confirme nos craintes depuis la promulgation de l’état d’urgence, sur le respect des libertés individuelles et collectives fondamentales.

Ce sont les fondements mêmes de notre démocratie qui sont atteints lorsque les libertés syndicales sont attaquées avec une telle violence. 

Comité d’action de La Ciotat
  

Signez l’appel Nous Sommes Tous Des Goodyear (déjà 150 000 à ce jour)

Pétition : https://www.change.org/p/françois-hollande-l-appel-des-goodyear