mercredi 22 juillet 2015

Solidarité internationale

Manifestation pour un Kurdistan et un Moyen-Orient en paix

Samedi 25 juillet 2015

18h 30 aux Mobiles, en haut de la Canebière


POUR UN KURDISTAN ET UN MOYEN-ORIENT EN PAIX.

Le peuple kurde écartelé entre l’Iran, l’irak, la Turquie et la Syrie après avoir lutté des décennies pour sa réunification et son indépendance n’aspire plus qu’à sa reconnaissance et son autogestion.
Ocalan, inspirateur du mouvement de résistance armée (PKK) des Kurdes de Turquie, emprisonné seul dans une île-prison par le gouvernement turc a abandonné l’idée d’une émancipation par les armes. Il a élaboré un nouveau concept, celui du "Confédéralisme démocratique" qui s’expérimente et se développe depuis trois ans au Rojava (au nord de la Syrie). Egalité hommes-femmes, non discrimination ethnique et religieuse, démocratie directe de la base au sommet, promotion et développement d’une économie écologique.

Le gouvernement turc d’Erdogan soutient de plus en plus ouvertement DAESH pour tenter d’éliminer cette expérience incroyablement subversive au Rojava et referme la tenaille en massant des troupes lourdement armées le long de la frontière syrienne pour étrangler économiquement et militairement les Kurdes de Syrie qui eux ne reçoivent pas d’armes.

En même temps il a rompu les négociations avec le leader kurde incontesté Ocalan, qui avaient permis une accalmie avec la guérilla kurde en Turquie. Depuis avril, Ocalan est maintenu dans un isolement complet. Même ses proches ou ses avocats ne peuvent plus communiquer avec lui.
Les élections du mois dernier ont amené le "Parti des Peuples opprimés (HDP)," à entrer en masse au Parlement, bloquant ainsi les rêves mégalomaniaques d’Erdogan.

Celui-ci veut se venger et semble prêt à éliminer toute expression kurde y compris par les armes en s’appuyant sur le nationalisme alors que le peuple Turc aspire aussi à la paix.

LIBERTE POUR OCALAN. RESPECT DE SON DROIT DE S’EXPRIMER.

ARRET DES AGRESSIONS D’ERDOGAN CONTRE LES KURDES ET LES DEMOCRATES DE TURQUIE ET DE SYRIE

Le Centre Démocratique du Kurdistan à Marseille

samedi 11 juillet 2015

Répression

Ensemble pour dire "STOP" à la répression syndicale

Bal contre la Répression

lundi 13 juillet 2015

19 h à Solidaires, 29 bd Longchamp, Marseille 1er


vendredi 10 juillet 2015

Presse

AL n° spécial de l’été 

est en kiosque !


Edito : Hérésie

Pleins-Feux
- Sommet climat : Les révolutionnaires mettent le cap sur la Cop
- Fascistes infiltrés : « Terriens » et vauriens contre Monsanto
- Production : Industrie contre écologie ?

Luttes
- Travail dominical et nocturne : Le commerce relève la tête
- Santé : Personnels exténués, patients en danger
- Université Montpellier-III : L’unité victorieuse contre la précarité
- Réforme du collège : Un coup d’épée dans l’eau contre les inégalités



Syndicalisme
- Congrès de Sud-PTT : Une réaffirmation du fédéralisme
- Congrès de SUD éducation : 1996-2015 : et après ?
- Clic-P, l’intersyndicale qui fait peur aux patrons

Antiracisme
- Réfugié-e-s : Combattre le mythe de l’invasion
- Occupations : Un arsenal législatif contre les squatteurs
- Roms : Le camp « modèle » de Strasbourg

Dossier d’été - Éducation populaire : La liberté
- Édito : Partout, l’éducation populaire
- Histoire : 200 ans de volontarisme et de tentatives de domestication◦Quand les auberges de jeunesse étaient subversives
- Théorie : Qu’est-ce que l’éducation populaire, au juste ?
- Pratiques : De nos colères communes, apprendre ensemble
  • Salariat : Dévouement militant : gare à l’arnaque
  • Secteur institutionnel : Agréé par l’Etat, soumis au marché
  • Dans les marges : la nouvelle vague
- Lutte des classes : Quand le syndicat fait école
- International : Touristes, nous ? jamais
  • États-Unis : Des hobos aux organizers
  • Community organizing : Le pragmatisme d’outre-Atlantique
  • Brésil : l’œuvre éducative des sans-terre
- Éducation nationale : Des grains de sable dans l’engrenage
- Quartiers populaires : Travailleurs sociaux entre bonne conscience et action politique◦Se réapproprier les MJC, c’est possible
  • Politiques de la ville : faut montrer patte blanche !
  • Grenoble-La Villeneuve : précieuse street-fighteuse
  • Littérature : Oui, le papier peut trancher
- Féminisme : L’autonomie, c’est la santé◦Une éducation en tous genres

International
- Russie : Liberté pour Koltchenko et Sentsov !
- Colombie : Libérer la Terre Mère
- Élections espagnoles : L’amorce d’une reprise du pouvoir

Anticapitalisme
- Gard : Au coude à coude avec Raage !

Congrès
- XIIe Congrès d’AL : Un moment politique crucial

Histoire
- Il y a 71 ans : La chute des mouvements collaborationnistes bretons

Culture
- Livre : L’ABC syndicaliste, de Georges Yvetot
- Collection : America Libertaria, en coédition Nada et Noir & Rouge
- Livre : L’Imaginaire de la Commune, de Kristin Ross

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mardi 7 juillet 2015

International

Grèce : Quelles suites 

à la victoire du « non » ?



Avec les anarcho-syndicalistes grecs, Alternative libertaire appelle à « transformer la défaite du capital en une victoire réelle de la classe ouvrière ». Il faut socialiser les banques, confisquer les entreprises qui ont fait du chantage au salaire et procédé à des lock-out déguisés, et les placer sous le contrôle des travailleuses et des travailleurs. Rompre avec le capitalisme est la seule façon de sortir de la crise.
 Lors du référendum organisé par le gouvernement Tsipras le 5 juillet 2015, le peuple grec a massivement dit « non » au plan d’accord soumis par la Troïka (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) lors de la réunion de l’Eurogroupe du 25 juin 2015.
Le « oui » était soutenu par la quasi totalité des dirigeants européens ainsi que par les médias bourgeois.
En Grèce, ce référendum a marqué un profond clivage de classe. Pendant une semaine, le pays a vécu au rythme des manifestations pro-oui et pro-non. Le oui était ardemment défendu par les classes possédantes, par la jeunesse dorée, par le Medef grec allié à la bureaucratie syndicale de la GSEE, par le Pasok (social-démocratie) et par la droite, était martelé sans discontinuer par les télévisions privées, était réclamé par les banques et les entreprises, dont certaines ont même fait du chantage au versement des salaires...
Le non a été porté par les classes populaires et défendu par les forces politiques et syndicales qui défendent ses intérêts, dont les anarcho-syndicalistes. Les souverainistes et les néonazis d’Aube dorée ont également appelé à voter non, mais la mobilisation de rue a principalement fait exister le non « social » et marginalisé le non nationaliste.

Une victoire du oui aurait été catastrophique


Une victoire du oui à ce nouveau programme d’austérité aurait été catastrophique pour le prolétariat grec et l’aurait une nouvelle fois livré à la curée des capitalistes européens. En refusant ce plan d’accord, il a sans doute voulu montrer qu’il était capable de relever la tête et qu’il refusait de laisser une poignée de technocrates, de banquiers et d’armateurs décider de son sort.

 Rassemblement à l’appel de Rocinante, devant le siège du Medef grec, le 4 juillet 2015
Le syndicat patronal a appelé à voter oui, dans un communiqué commun avec la GSEE.

Mais il ne faut pas se faire d’illusions sur les conséquences de ce référendum avant tout destiné à ressouder dans les urnes le bloc social hétéroclite qui avait porté Syriza au pouvoir.
Après avoir beaucoup cédé lors de négociations interminables, sans avoir quasiment rien obtenu, et après avoir constamment revu à la baisse les ambitions déjà timorées du programme de Thessalonique, Alexis Tsipras, menacé d’être lâché par une partie de son électorat et par la base de Syriza, n’avait d’autre choix que de faire prendre à son gouvernement un bain de souveraineté populaire.

Le changement ne viendra pas d’un gouvernement de gauche plus ou moins radical


Si on peut se réjouir du camouflet infligé aux défenseurs de l’austérité en Europe, nous gardons en tête que ce référendum n’est absolument pas une fin en soi et que ce n’est pas cela qui empêchera les capitalistes européens de poursuivre leur offensive... ni les capitalistes russes ou chinois de vouloir arracher leur part du gâteau !
Le gouvernement Tsipras aura beau se démener pour parvenir à un accord moins désastreux, aucune amélioration durable des conditions de vie du prolétariat grec ne pourra être obtenue tant que le système capitaliste, fondé sur la loi du profit, restera en place.
Le changement ne viendra pas d’un gouvernement de gauche plus ou moins radical, il viendra de la capacité des travailleurs et des travailleuses à s’unir et à s’organiser de manière autonome pour abattre le pouvoir capitaliste et remettre les richesses dans les mains de celles et ceux qui les produisent.

Les anarcho-syndicalistes grecs appellent à une scission dans la GSEE, pour refonder un syndicalisme de lutte


L’Initiative anarcho-syndicaliste Rocinante défend ainsi l’idée qu’il faut socialiser immédiatement les banques, et confisquer les entreprises qui, la semaine dernière, ont fait du chantage au salaire et procédé à des lock-out déguisés, et les placer sous le contrôlRassemblement devant le siège de la GSEE, le 4 juillet 2015
La GSEE est l’unique centrale syndicale en Grèce, inféodée au Pasok (social-démocratie). Sur la banderole : « Qui sème la misère récolte la colère. Grève générale anticapitaliste ».e des travailleuses et des travailleurs.

Rassemblement devant le siège de la GSEE, le 4 juillet 2015
La GSEE est l’unique centrale syndicale en Grèce, inféodée au Pasok (social-démocratie). Sur la banderole : « Qui sème la misère récolte la colère. Grève générale anticapitaliste ».

Il ne faut pas attendre ces mesures du gouvernement Syriza, mais d’un mouvement ouvrier régénéré. Rocinante appelle donc tous les syndicats et les syndicalistes restés fidèles à la classe ouvrière à quitter la GSEE, confédération bureaucratique pourrie jusqu’à l’os, pour bâtir un syndicalisme neuf, réorganisé sur des bases nouvelles, démocratiques et de classe.
Pour Rocinante, il faut empêcher, par le rapport de forces sur les lieux de travail et dans les syndicats, le retour du gouvernement Syriza à la table des négociations avec l’Eurogroupe, juste pour obtenir un compromis moins douloureux.
Ainsi, ce référendum ne doit pas faire naître d’illusions sur la possibilité d’une transformation sociale par en haut.
Avec nos camarades de Rocinante, nous appelons à « transformer la défaite du capital en une victoire réelle de la classe ouvrière » et nous continuerons à témoigner de notre solidarité, par-delà les frontières, avec celles et ceux qui luttent pour un avenir débarrassé du capitalisme et de toutes les formes d’exploitation.

Alternative libertaire, le 5 juillet 2015

Répression

Délit de solidarité
Annulation des amendes contre 2 militants du RESF 13
Le tribunal administratif de Marseille annule les sanctions administratives prises par le Préfet des Bouches-du-Rhône à leur encontre.



Rappel des faits
Suite à une action victorieuse de 200 manifestants à l'aéroport de Marignane en mars 2011 contre l'expulsion d'un père sans papiers de trois enfants scolarisés, deux (seuls) militants du RESF13 (Florimond Guimard et Jean Sicard) étaient sanctionnés d'une amende de 200€ chacun, décidée par le Préfet des Bouches-du-Rhône, pour soi disant « ne pas s'être soumis au dispositif inspection filtrage en vigueur » !
Après des recours gracieux (auprès du Préfet) et hiérarchique (auprès du Ministre de l'Intérieur) infructueux, les deux militants du RESF saisissaient, avec leurs avocates, le Tribunal administratif.

Quatre ans et 4000 pétitionnaires plus tard, justice a été faite
De nombreux motifs d'annulation avaient été soulevés par la défense... Suivant l'avis du rapporteur public lors de l'audience du 20 mai 2015, le Tribunal s'est limité à ne retenir que la plus flagrante (mais également la plus neutre) des erreurs de faits soulevées : la date erronée figurant dans la procédure quant à cette manifestation.
Il a donc rendu le 25 juin 2015 un jugement d'annulation des décisions du Préfet.
Il a également enjoint l'Etat à verser la somme de 1500€ à chacun des 2 militants au titre de leur frais de justice.

Et maintenant ?
Le Préfet a deux mois pour faire appel de cette décision. Si il ne le fait pas, le Trésor Public sera alors saisi, jugement à l'appui, afin qu'il rembourse les amendes dont les deux militants s'étaient acquittés à l'époque.
Cette affaire, malheureusement pas isolée en termes de « délit de solidarité », révèle une nouvelle fois l'égarement d'un gouvernement qui aurait pu, qui aurait dû stopper cette procédure. Tout comme il ne prend pas la mesure de 10 ans d'actions solidaires partout en France avec les jeunes sans papiers scolarisés et leurs familles, dans le cadre du RESF, que ce jugement vient légitimer un peu plus.
A l'aube d'une nouvelle loi sur l'Immigration, les propositions du RESF, notamment concernant les mineurs isolés étrangers et les jeunes majeurs scolarisés sans papiers, doivent enfin être entendues.

Marseille, le 4 juillet 2015


Réseau Education Sans Frontières 13 – 61 rue Consolat 13001 Marseille – 06 31 32 48 65 – resf13@no-log.org