dimanche 27 décembre 2015

Solidarité internationale

La Turquie doit cesser son agression 

contre le peuple kurde !



Alors que l’état turc intensifie la répression contre les populations du kurdistan et les militant.e.s progressistes partout sur son territoire, le Conseil Démocratique Kurde en France appel à une mobilisation le 26 décembre, à paris et dans le reste du pays. la Coordination nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) —dont AL est partie prenante— entend bien contribuer à la nécessaire vague de solidarité avec celles et ceux qui luttent et subissent la répression autant que pour rendre visible en France le rôle odieux d’Ankara.



La Turquie doit cesser son agression contre le peuple kurde


Depuis plusieurs mois, la Turquie et son Président R.T. Erdoğan livrent une guerre sans merci au peuple kurde.

De nombreuses villes et villages kurdes sont sous couvre feu, l’armée et la police utilisent de l’armement lourd pour venir à bout de la résistance des populations qui ne demandent rien d’autre que la démocratie et l’autonomie locale. Le nombre des victimes civiles et les destructions augmentent chaque jour dans les villes de Diyarbakır, Silopi, Cirze, Nusaybin, Dargeçit, Silvan, Varto et d’autres.

Pour la Turquie, les ennemis ne sont pas les terroristes de Daesh, mais les Kurdes qui sont en première ligne pour les combattre et les défaire à l’exemple de Kobané, Sinjar ou Tel Abyad. La Turquie soutient les terroristes de Daesh, le PKK les combat.

Combien de voix s’élèvent parmi les Etats de l’Union Européenne pour condamner ces atteintes terrifiantes aux droits humains ? Où est celle de la France ?

La vie d’un ou d’une Kurde vaut-elle moins qu’une autre ?


La CNSK dénonce et condamne ce silence complice qui tue car il arme les fusils et les canons, il encourage R.T. Erdogan dans son autoritarisme et sa négation du droit des peuples et minorités. La France, par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères, a considéré que les Kurdes sont des alliés dans la lutte contre Daesh. Alors, pourquoi les laisser se faire massacrer en Turquie sans réagir ?

La CNSK en appelle à une autre attitude de la France et s’adresse en premier lieu au Président de la République française, afin que chacun ait conscience que réprimer et affaiblir les Kurdes, c’est renforcer la capacité de nuisance de Daesh, c’est exposer un peu plus notre pays à sa folie meurtrière.

Pour combattre efficacement Daesh, il faut que la Turquie cesse son agression contre le peuple kurde et qu’elle retire sans tarder le PKK de la liste européenne des organisations terroristes.

Coordination nationale Solidarité Kurdistan : Alternative Libertaire – Amis du Peuple Kurde en Alsace – Amitiés Corse Kurdistan – Amitiés Kurdes de Bretagne (AKB) – Amitiés Kurdes de Lyon Rhône Alpes – Association Iséroise des Amis des Kurdes (AIAK) Association de Solidarité France-Kurdistan – Centre d’Information du Kurdistan (CIK) – Conseil Démocratique Kurde de France (CDKF) – Ensemble – Mouvement de la Jeunesse Communiste de France – Mouvement de la Paix – MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié́ entre les Peuples) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Parti Communiste Français (PCF) – Réseau Sortir du Colonialisme – Union Démocratique Bretonne (UDB) – Union Syndicale Solidaire – Solidarité́ et Liberté́ (Marseille)

samedi 19 décembre 2015

Solidarité internationale

 

Manifestation en solidarité avec le peuple Kurde
Halte au massacre commis par Erdogan et l’AKP !

 

Dimanche 20 décembre 2015

14 h Haut de la Canebière, Marseille 1er


Depuis le mois de juillet, l’État turc mène une guerre de grande ampleur au Kurdistan. Comme tous les peuples, le peuple du Kurdistan veut décider de son sort, s’autogérer et vivre libre dans son pays. Mais l’État turc réprime cette volonté par les armes. C’est là le fond et la source du problème.

Uniquement préoccupé par ses intérêts et par la course au pouvoir, le gouvernement AKP a délibérément mis fin au processus de paix avec le Mouvement de Libération du Kurdistan et déclaré la guerre aux Kurdes. Face à ces attaques, les forces de libération du Kurdistan ont adopté une position de défense. Dans de nombreuses villes kurdes, les habitants ont tenté de mettre en place des structures locales d’autogestion. Ce mouvement est totalement civil et fondé sur des bases démocratiques. Mais ne tolérant aucune avancée démocratique en Turquie et réprimant par les armes le moindre mouvement d’opposition, le gouvernement AKP a brutalement attaqué les revendications légitimes du peuple kurde. Il a imposé des blocus sur les villes, visé la population civile, massacré des centaines de personnes et dévasté les localités placées sous couvre-feu.

Selon les données publiées par l’Association des Droits de l’Homme et la Fondation des Droits de l’Homme de Turquie, 173 civils ont été victimes d’exécutions arbitraires et 226 autres ont été blessés par la police ou l’armée turque dans le courant de l’année 2015 (ces chiffres ne tiennent pas compte des attaques qui ont eu lieu après le 5 décembre 2015 et qui ont causé la mort de dizaines de personnes). Ces ONG relèvent par ailleurs que 138 personnes ont été tuées et 929 blessées dans trois attentats-suicides commis cette année dans des rassemblements kurdes ou pro-kurdes, respectivement, en juin à Diyarbakir, en juillet à Suruç et en octobre à Ankara. Elles évoquent par ailleurs des centaines de pertes de vies humaines dues aux affrontements entre l’armée turque et la guérilla kurde et soulignent que 157 civils ont été tués dans le cadre ces affrontements, en particulier du fait des bombardements aériens sur les zones d’habitation.

Aujourd’hui, le siège des villes de Sûr/Diyarbakir, Nusaybin, Kerboran, Cizre et Sirnak se poursuit. Voilà des semaines que ces localités se voient imposer des couvre-feux répétitifs au cours desquels la police et l’armée turques se livrent à des exactions et des exécutions arbitraires contre les civils. Les quartiers kurdes sont bombardés par des tanks et des hélicoptères. Ils sont totalement encerclés par des unités militaires lourdement armées ; toute circulation, entrée ou sortie est interdite ; la fourniture d’eau et d’électricité est interrompue. Chaque jour, on apprend la mort de civils. Les populations de ces villes sont menacées de massacre. Le Kurdistan vit un drame humain.

L’État turc se livre à un massacre au vu et au su du monde entier. Chaque personne qui se dit partisane de la démocratie et du respect de droits humains doit élever la voix pour dire halte à ces massacres.

Notre appel s’adresse à l’ONU, l’Union européenne, au Conseil de l’Europe, à toutes les organisations de défense des droits humains et à toute personne douée d’humanité.

Non à la négation et au massacre des Kurdes par l’Etat turc !
Non aux massacres commis au Kurdistan par l’AKP et ses collabos !
Solidarité avec la lutte du peuple du Kurdistan pour vivre libre et en dignité sur son territoire !



Centre démocratique kurde de Marseille

Féminisme

Avec le journal « La Provence », 

on rigole bien du viol



Il y a encore des journalistes qui pensent qu’on peut faire de l’humour avec un viol, et au passage dénigrer sa victime. La preuve avec l’article que le journal La Provence consacre à un « médecin tripoteur ».

Le 14 décembre, un entrefilet du journal La Provence titrait « Marseille : prison avec sursis pour le médecin tripoteur ». Le titre donne le ton de l’article, qui réussit tout à la fois à rire du viol et à blâmer la victime.

Sur un ton qui se veut « humoristique » (on peut rire de tout n’est-ce pas, surtout avec ses lecteurs... et sans doute moins ses lectrices), Denis Trossero s’emploie à nous conter les faits : « L’audacieux généraliste lui avait retiré son string, avait massée ses mollets jusqu’au dos, avant de la gratifier d’une tape sur la fesse. Autant de gestes médicaux peu conformes à la déontologie habituelle. » Voilà comment faire passer une agression sexuelle pour une consultation médicale un peu olé olé, au cours de laquelle le docteur aurait « poussé le bouchon un peu trop loin ».

Mais le pire arrive ensuite. Solidarité masculine oblige, le journaliste se range du côté du médecin, car « l’ennui » c’est que la patiente, pas bégueule, a « compris que les actes pratiqués n’avaient rien de médicaux » (traduction : a porté plainte pour agression sexuelle), et a alerté son mari qui est venu venger l’honneur de sa femme (et le sien) et s’en est aller « casser la gueule » à l’agresseur.

Conclusion de l’article : la condamnation (un an de prison avec sursis) + l’interdiction d’exercer pendant un an (!) + le dérouillage, c’est « la triple peine » pour le médecin.

Il ne manquerait plus que le sempiternel « elle l’avait cherché, il n’a pas pu résister » pour achever le renversement de la culpabilité ! Cela dit, le journaliste a bien précisé que la patiente portait un string, vêtement associé à la séduction, sans doute par souci du détail journalistique. Ou pour insinuer que dites donc, elle n’aurait pas un peu aguiché son médecin ? La question reste ouverte...

Aujourd’hui, c’est La Provence qui est épinglée, mais malheureusement le traitement sensationnaliste ou humoristique des violences envers les femmes est très fréquent. Et les violences des médecins envers leurs patientes ne sont pas si rares. En effet, certains profitent de leur statut de « spécialiste » et de l’aura qui l’accompagne pour imposer des traitements, moyens de contraception ou opérations sans réelle prise en compte de l’avis de leur patiente. Des violences tout aussi graves que des agressions sexuelles, de patientes ou de collègues, qui ne sont pas rares dans le milieu médical...

Au moment où ces violences commencent à être dénoncées (ici, ou encore là-bas), on rit jaune à ce genre de blagues...

La commission antipatriarcat d’AL

jeudi 10 décembre 2015

Politique

Refusons l’État d’urgence

multiplions les solidarités !

Rassemblement et Manifestation

Samedi 12 décembre 2015
15 h Cours Belsunce Marseille 1er


Les attentats du 13 novembre, perpétrés contre des innocents, ont légitimement provoqué tristesse et sidération. Après le choc, il ne faut pas céder à la terreur et à la panique, mais continuer à penser pour pouvoir saisir les causes profondes qui ont rendu de tels actes possibles. En décrétant l’état d'urgence, en intensifiant sa politique guerrière, le gouvernement fait des choix idéologiques. En réprimant les mobilisations contre la COP21, l’État cherche à assimiler les militantEs aux assassins de Daesh.

Contre l’état d'urgence permanent ! L’état d'urgence a été décrété puis prolongé pour trois mois. On en voit déjà les conséquences : interdictions de se rassembler, de manifester, gardes-à-vue, expulsions de squat, assignations à résidence, perquisitions violentes dans les lieux de vie et de culte, déchéance de la nationalité (y compris pour les bi-nationaux nés en France), fermeture des frontières, fichage généralisé (fiches S, fichage ADN, … ), contrôles accrus dans les transports, dans les centres commerciaux, à l'entrée des facs, dans les quartiers, … Toutes ces mesures répressives et préventives touchent en majorité des musulmanEs réelLEs ou supposéEs, des habitantEs des quartiers, et/ou des militantEs (syndicaux, politiques, associatifs, écologistes, etc.), donc qui n'ont rien à voir avec les attentats du 13 novembre. Sous couvert « d'union nationale », le gouvernement exige la suspension des grèves et mobilisations sociales, pourtant il continue à mener la même politique d'austérité, de casse du code du travail... La répression anti-syndicale se poursuit à Air-France, la SNCM, La Poste, et ailleurs ; les salariéEs qui luttent contre les licenciements et pour la défense des services publics se voient criminalisés tout comme les militants écologistes durement réprimés pour leur engagement. La possibilité de lutter pour l'égalité sociale et économique est la condition de la construction d'une société plus juste et démocratique. Si des libertés sont attaquées, c'est toute la société qui en est impactée. Ne pas être d'accord, penser différemment ou juste en être soupçonné peut devenir passible de condamnation. L'exception devient Loi. La suspicion tient lieu de verdict. C'est dans ce sens que Hollande envisage de modifier la Constitution. Et on prétend prendre ces mesures au nom de la Liberté et de la Démocratie ? Quelle hypocrisie ! Nous refusons qu'au nom de l'Union Nationale, le gouvernement Hollande-Valls réprime nos libertés fondamentales.

Contre le racisme anti-musulmans et tous les racismes d’État ! Les injonctions faites à la « communauté » musulmane à se « désolidariser », à « condamner les attentats », se sont une fois de plus multipliées. Comme si les actes de quelques individus engageaient toute une « communauté », comme si il existait une solidarité a priori exigeant de se « désolidariser » … Cela traduit et produit une vision des musulmanEs, réelLEs ou supposéEs, comme population suspecte. C'est ce poison de suspicion raciste que distillent les discours politiques et médiatiques. Alors même qu'une grande partie des victimes de Daesh sont des musulmanEs et que Daesh considère la majorité d'entre eux/elles comme ses ennemis ! Ceci n'est pas seulement absurde, c'est insultant, c'est inacceptable ! Tout aussi inacceptable est la suspicion raciste envers les migrantEs, qui accompagne la fermeture des frontières, pourtant certains fuient les exactions de Daesh et/ou les bombardements. Depuis l'Etat d'urgence, cela s'est traduit dans des mosquées et chez des particuliers par des perquisitions et des saccages. De plus, les contrôles au faciès ont été renforcés. Ces violences étant le fait de l’État, il est difficile de les contester légalement. Ce racisme d’État « ouvre les vannes » : agressions physiques ou verbales contre les musulmanEs réelLEs ou supposéEs, tags islamophobes, attaques ou dégradations des lieux de culte, perpétrés par des groupes fascistes ou des individus, se sont multipliés ces trois dernières semaines.

Contre les guerres impérialistes ! Suite aux attentats, nos dirigeants ont choisi de bombarder la Syrie de plus belle. Les bombardements sont présentés comme une nécessité pour lutter contre Daesh, mais en réalité, leurs cibles ne peuvent être qu’insaisissables. Les frappes touchent surtout des civils, donc des innocents. Cette dynamique guerrière, qui ne date pas d'aujourd'hui (Mali, Centrafrique, Libye, Irak, Syrie, …) est aussi liée à des intérêts économiques (la France est cette année le deuxième vendeur d'armes du monde). Dans le mépris le plus total des peuples, y compris de la population française, l’État a créé et continue de créer un terreau favorable à Daesh : vente d'armes, accords autour du pétrole et rapports avec l’État turc, l'Arabie Saoudite et le Qatar (qui financent ou commercent avec Daesh et sont alliés à la France), … Les combattants kurdes sont une des seules forces à combattre réellement Daesh, pourtant l’État français et l'UE maintiennent toujours le PKK (parti des travailleurs kurdes) sur la liste des organisations terroristes. La guerre permanente menée depuis un quart de siècle au Proche et au Moyen-Orient, par les puissances impérialistes (France, USA, GB, Israël, …), a fait un nombre incalculable de morts. Comme pour les attentats d’Île-de-France, ces morts provoquent notre indignation. Pour plusieurs pays de la région, c'est le 13 novembre tous les jours...

Nous, collectif large regroupant des individus, des partis, organisations, associations et collectifs, avons choisi de nous rassembler pour contester la logique sécuritaire et guerrière du gouvernement PS, dans la droite lignée des gouvernements précédents (Chirac, Sarkozy, ...). Nous appelons et soutenons la tenue et la continuation des luttes. Nous condamnons la répression et la criminalisation des grèves, des mouvements sociaux et associatifs. Nous nous rassemblons en collectif pour défendre une société juste, égalitaire, digne, solidaire et ouverte. Nous invitons celles et ceux, individus, organisations, collectifs, associations, partis et syndicats, qui se retrouvent sur ces trois axes, à rejoindre le collectif , à construire un « observatoire » des effets de l’état d'urgence, à créer un réseau de solidarité capable de se mobiliser rapidement et à participer à une première manifestation le 12 décembre 2015, à 15h, Cours Belsunce.

Collectif d'individus soutenu par (premiers signataires) : AL Marseille, CNT-f 13, Ensemble ! 13, FUIQP Sud, NPA 13, OCML-VP 13, PG 13, Solidarité Palestine Marseille, MSED...

Collectif Contre l’État d’Urgence 13

mercredi 9 décembre 2015

Politique

Le barrage à l’extrême droite, c’est dans les luttes sociales et solidaires



Le FN risque de rafler deux ou trois présidences de région. Le PS et les Républicains paniquent à l’idée de perdre leurs sièges au bénéfice du monstre. Un monstre qui a prospéré sur leurs politiques antisociales, sécuritaires et de stigmatisation des immigrés. Un monstre qui, à bien des égards, leur ressemble, en pire ! On ne dégonflera l’extrême droite qu’avec un renouveau du mouvement social, des luttes collectives et l’espoir d’un véritable changement de société.

Voilà trente ans que les gouvernements de gauche comme de droite détricotent les protections sociales, les solidarités, les services publics.

Trente ans que le chômage et la précarité progressent au même rythme que la fortune des ultra-riches.

Trente ans qu’on nous vante les valeurs de réussite sociale, d’individualisme, d’égoïsme.

Voilà trente ans surgissait le FN. Trente ans après les partis et les médias qui portent la responsabilité de cette descente aux enfers ont perdu toute crédibilité aux yeux de l’électorat.
De ce point de vue il est remarquable que les partis à gauche du PS paient davantage que le PS lui-même : c’est le prix de leurs accords de gestion avec le PS, le prix aussi du vote de l’état d’urgence que nombre de leurs sympathisantes et sympathisants n’acceptent plus.

Autour du FN gravitent toujours autant de groupuscules ouvertement fascistes et son discours raciste séduit une partie de l’électorat. Et si on trouve nombre de politiciens pour pleurnicher le soir du 1er tour, nous sommes bien peu nombreux et nombreuses à les combattre toute l’année. Mais c’est bien le discours social, mensonger et incohérent, développé par Marine Le Pen qui permet aujourd’hui au FN de séduire largement les couches populaires.

Ni le PS, ni la droite, ni Gattaz n’ont la moindre crédibilité lorsqu’ils dénoncent les promesses sociales du FN. C’est seulement dans les luttes sociales réelles et dans les grèves que le FN se démasque, toujours prompt à condamner les grévistes et les syndicalistes. C’est sur ce terrain là que nous pouvons faire reculer le FN et nous nous y employons non seulement à la veille de quelque élection mais toute l’année.

C’est pourquoi nous n’acceptons pas les leçons de « civisme » distribuées à la volée par les médias et les partis dominants. La moitié des français en droit de voter s’abstiennent. Et plus de 70% dans les villes les plus pauvres de Seine-Saint-Denis. Notre problème est de transformer ce rejet de la farce électorale en force constructive, résistante et autogestionnaire.

Nous ne le ferons pas avec nos seules forces. Avec notre proposition de front anticapitaliste, nous nous adressons largement aux militants et militantes déjà organisés dans divers partis comme à celles et ceux qui ne se retrouvent dans aucune organisation politique. Un front pour développer les luttes contre l’exploitation patronale et toutes les injustices, toutes les discriminations.

Personne n’est en trop pour reconstruire un rapport de force favorable au camp des travailleurs et des travailleuses, à l’émancipation, aux valeurs d’égalité et de solidarité. C’est pourquoi, au lendemain du 1er tour des élections régionales, nous proposons de refuser de diviser un peu plus les anticapitalistes à propos du second tour. Aussi Alternative libertaire affirme comprendre celles et ceux qui vont une nouvelle fois refuser de participer à la mascarade électorale ; et comprendre aussi celles et ceux qui feront le choix, dans les régions concernées, de faire barrage à une victoire de l’extrême droite.

Ce qu’il faut, c’est agir ensemble plus fort dès demain dans les entreprises et dans les quartiers.

Alternative libertaire, le 7 décembre 2015



lundi 7 décembre 2015

Luttes sociales

« 1336 jours, des hauts, débats, mais debout » 

film documentaire de Claude Hirsch 

 

Projection-débat en présence du réalisateur 

et avec la participation d’ex-Fralibs

 

Jeudi 10 décembre 2015

19h 30 Les Variétés
37 rue Vincent Scotto Marseille 1°

Le film : Continuité du film Pot de thé, POT DE FER, la suite de la lutte des Fralib, depuis septembre 2011, l’annonce de l’occupation de l’usine jusqu’à juillet 2014, la fête de fin de conflit. Lutte victorieuse contre le trust Unilever qui veut fermer cette usine de conditionnement de thés et infusions située à 10 km de Marseille. La lutte débouchera sur la mise en place d’une SCOP qui, dans ce cadre collectif, poursuivra et relancera la production...

Le film aborde différents aspects de la lutte par le point de vue de ses protagonistes : les aspects juridiques, les menées provocatrices d’Unilever, l’organisation de l’occupation, les actions de lutte et de solidarité multiples durant ce long conflit,... et donne corps et voix à cette ténacité ouvrière qui a permis cette fin de conflit victorieuse...

Tarif unique 6€ / place en vente actuellement en caisse du cinéma

lundi 30 novembre 2015

Répression

En écho à la manifestation parisienne d’hier 

et en soutien aux 317 interpelé-e-s !

 

Rassemblement contre l’état d’urgence !

Ce lundi 30 novembre 2015
18h30 • Réformés (kiosque à musique)


RASSEMBLEMENT CONTRE L’ÉTAT QUI TENTE DE NOUS FAIRE TAIRE

En écho à la manifestation parisienne d’hier et en soutien aux 317 interpelé-e-s !

Lundi 30 novembre à 18h30 aux Réformés (kiosque à musique).
Nous ne fermerons pas notre gueule !

En écho à la manifestation parisienne de ce dimanche 29
contre la mascarade de COP21 et contre l’interdiction de manifester, et en soutien aux 174 personnes en GAV.

208 interpellations à Paris pour s’être rassemblé contre le muselage des luttes, et déjà les médias et les élites politiques parlent de vandalisme pour diviser. L’état d’urgence est maintenant l’outil répressif pour imposer sa réalité de la situation, aussi bien pour les attentats que pour le climat.

NON nous ne fermerons pas notre gueule,

Libération immédiate de toutes et tous les interpelé.e.s. !

Premiers signataires : CNT STICS 13, Collectif de Soutien au Peuple Palestinien, Alternative Libertaire 13, NPA 13, ...

vendredi 27 novembre 2015

Ecologie

Marche mondiale pour le Climat

Manifestation régionale 

Dimanche 29 novembre 2015

A 13h Place Bargemon Marseille 2°

Affirmons, par une présence collective visible dans l’espace public sous des formes légales et non-violentes, notre détermination de citoyens à agir pour des solutions au dérèglement climatique !



Politique

État d’urgence

Le mouvement syndical et associatif s’alarme



Syndicats, groupes féministes, associations de chômeurs-précaires, antiracistes, communautaires, humanitaires, anticolonialistes, laïques... tous ont répondu à l’appel de la Ligue des droits de l’homme pour s’inquiéter publiquement de l’arsenal liberticide consacré au nom de la « guerre au terrorisme ». 

Alternative libertaire reproduit ci dessous leur déclaration commune.

  


 
NOUS NE CÉDERONS PAS !


Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises en œuvre. C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.
Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République.

Il nous paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l’État de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public. Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent. L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’État des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle n’est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de nos libertés.

Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées françaises, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’État en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, sur le développement des services publics, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.

Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute leur place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.

Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.
Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.

Premiers signataires : AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac, Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi, Ipam, La Cimade, La Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP - section française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU, Snuclias-FSU, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires

lundi 16 novembre 2015

Presse

Soirée Grecque

Article 11 • La revue Z • CQFD • Mars-infos • Jef Klak

présentent APATRIS

 

 jeudi 19 novembre 2015

 MANIFESTEN, 59 Rue Adolphe Thiers Marseille 1er


Apatris est un journal anarchiste gratuit, édité par une équipe d’environ 40 personnes habitant sur tout le territoire grec, et diffusé à 15 000 exemplaires de 44 pages chacun. Il a été fondé juste après le soulèvement de décembre 2008, et ses membres sont à Marseille pour débattre des derniers événements en Grèce, du gouvernement de Syriza, du référendum de juin, de la crise des réfugié.e.s venant du sud-est de l’Europe, avec des milliers de personnes qui font face à la répression et la brutalité des autorités, alors qu’elles recherchaient à s’abriter en traversant la mer Égée.


dimanche 15 novembre 2015

Politique

Attentats de Paris

Contre leurs guerres, nos solidarités



Une vague d’attentats meurtriers s’est déroulée la nuit dernière à Paris et à Saint-Denis.

L’État français mène des guerres dans plusieurs pays (Libye, Mali, Syrie…) depuis des années. Ces guerres ont aujourd’hui des répercussions sur le territoire français.

Nous sommes confronté-es à des attaques dont l’objectif est de semer la terreur et d’attiser les clivages au sein de la population. Alternative libertaire condamne ces attentats : tuer des gens au hasard dans la rue et frapper aveuglément dans le seul but de faire peur est abject.

Ces attaques sont l’œuvre d’un courant politique — le djihadisme salafiste — dont les premières victimes sont les populations civiles du Moyen-Orient et qui, au cours des derniers jours, a déjà frappé à Beyrouth. C’est ce même courant politique qui continue de mener la guerre contre les forces progressistes kurdes en Syrie.

Suite à ces attentats, nous allons assister à un déchaînement sécuritaire entretenu par des forces politiques qui surfent sur les peurs pour nous monter les uns contre les autres.

D’ores et déjà, les populations issues de l’immigration et la minorité musulmane de ce pays commencent à être visées par des déclarations politiques et sont exposées à des représailles aveugles.

Ce n’est pas un redoublement des dispositifs liberticides qui empêchera de nouveaux attentats. L’état d’urgence, c’est la suspension de nombreux droits démocratiques, la légalisation de mesures répressives de grande ampleur à l’égard de différentes couches de la population qui n’ont rien à voir avec ces attentats.

Nous refusons que le gouvernement profite de l’occasion pour interdire les mobilisations syndicales et écologistes à venir.

Tout cela ne mènera qu’à diviser et à renforcer les peurs et les haines. Tout cela ne mènera qu’à une surenchère entre attaques terroristes de plus en plus sanglantes et réponses sécuritaires de plus en plus répressives. La réponse, ce n’est ni le repli sur soi, ni la militarisation de la société.

La solution ne viendra pas de celles et ceux qui ont contribué à créer cette situation par leurs politiques militaristes, impérialistes, discriminatoires, haineuses. Ils utilisent cette situation pour imposer une société toujours plus policière et une unité nationale entre exploiteurs et exploité-es, que nous refusons et dénonçons.

La solution passe par le renforcement des solidarités, dans les quartiers et sur nos lieux de travail, et par le regroupement de toutes celles et tous ceux qui refusent tous les régimes de terreur. Ne restons pas isolé-es ! Réunissons-nous pour discuter de nos responsabilités face à la situation, en particulier en termes d’actions unitaires de toutes les forces de transformation sociale.

Alternative libertaire, le 14 novembre 2015

 

mercredi 4 novembre 2015

Anarchisme

Le CIRA fête ses 50 ans

Dimanche 8 novembre 

12 heures – 19 heures - Espace Léo Ferré
Théâtre Toursky - 16, passage Léo Ferré – Marseille


14 heures - La rose etc. Manos Locas et compagnie.
Georges n'a plus rien à dire aujourd'hui. Du moins le pense-t-il. Pourtant un petit air lui revient en tête... Un spectacle de marionnettes sur table inspiré et joué par Brassens lui-même. Enfin presque. À partir de 7 ans – Durée : 20 minutes.

15 heures – TRAC - Terres de Poilus
Dans "Terres de Poilus", les lettres des soldats, les carnets des tranchées, les récits romanesques, les essais, ou bien encore les poèmes, les chansons nourrissent le dialogue dramatique entre les hommes au front et les femmes aux champs. Les poilus dans les tranchées comme les paysannes en écho dans les terres ou à la veillée, entonnent les chansons qui libèrent, la Chanson de la Vie. Texte et Mise en scène : Vincent Siano Arrangements des chants et Direction vocale : E. Meunier Compositions musicales : Paul Carpentier Direction d’acteurs : Yvo Mentens

16 heures 45 – Misé Babilha – Chœur féminin occitan
En polyphonies, a capella, en occitan, à Marseille. Des chansons de femmes, qui aiment, pleurent, dansent, protestent et ne s’en laissent pas conter.

17 heures 30 - ZYF - La chanson française au parfum manouche
ZYF secoue la chanson française avec sa verve savoureuse. De rythmes manouches en mélodies sautillantes, ce quartet aux accents résolument rock pose son regard poétique sur le monde avec un enthousiasme contagieux. Mélangeant sur scène, rock, valses, ska, ZYF n'a qu'une seule chose en tête, faire de ses concerts un moment de partage !

Exposition André Robèr

Du 6 novembre à fin novembre 2015. Vernissage le 6 novembre 2015. « André Robèr évolue sur un fil, celui qui relie les âmes. La frontière est perméable entre les vivants et les morts tous unis définitivement. Des têtes, des silhouettes diffuses sortent du néant, viennent à nous, frappent à la porte de notre conscience. » Michèle Guérin



Centre international de recherches sur l'anarchisme
50 rue Consolat, 13001 Marseille

Permanences mardi, mercredi et jeudi de 15 heures à 18 heures 30
Possibilité d’ouverture sur rendez-vous.
cira.marseille.free.fr - cira.marseille@gmail.com
Téléphone : 09 50 51 10 89

lundi 2 novembre 2015

Livres



Foire aux Livres Anarchistes de Marseille 


(FLAM) 3ème édition



Samedi 7 novembre 2015 de 10 à 22h

Espace Cézanne, CRDP, 31 Bd d’Athènes, 13001 Marseille 
(Métro Gare Saint Charles)

Organisé par le CIRA (Centre international de recherches sur l’anarchisme)



Éditeurs présents

Alternative libertaire, K'A, Anarchist Black Cross, Louise Bottu, L'Atinoir, LPA, Le Chien rouge, Éditions du Monde libertaire, CIRA Lausanne, Le Mot et le reste, CNT-AIT, Éditions Noir et rouge, CNT-SO, PROMEMO, Le Coquelicot, Réfractions, CQFD, Rue des Cascades, CRAS, Senonevero, Le Flibustier, Tahin Party, Front libertaire, Titanic-Toursky, Gaussen, UPF, Les Hauts fonds,  Z (revue).

Et plein d'autres sur le stand du CIRA Marseille




Tables rondes

16 heures - L'anarchisme à Marseille : une origine oubliée Thierry Bertrand parlera de l'antimilitarisme et PROMEMO établira les liens entre mouvement ouvrier et mouvement anarchiste avec Bernard Régaudiat et Gérard Leidet.

18 heures - Actualité des pratiques libertaires dans les luttes contre les projets inutiles avec la participation de Tomás Ibáñez (pour une introduction générale) et d'acteurs des luttes de Sivens, Notre-Dame-des-Landes, No TAV et No THT 05.

Exposition

Dessins de Madeleine Lamberet
Œuvres réalisées pendant la Révolution espagnole de 1936 à 1939. Au moment du coup d’état franquiste de juillet 1936, elle se trouvait en Andorre avec sa sœur Renée et les deux jeunes filles sont parvenues à entrer en Espagne. Tandis que Renée enquêtait sur les collectivités et accumulait informations et témoignages, Madeleine l’accompagnait avec son carnet de dessins où elle croquait « sur le vif les militants anarchistes rencontrés » et « des scènes de la vie quotidienne ».

Radio Libertaire retransmettra l'événement en direct de 15h30 à 20h30

Animations

Atelier sérigraphie par le CCL : venez imprimer vos T-Shirts.

16 heures - Atelier de fabrication de marionnettes par Manos Locas et compagnie.Pour 10 enfants maximum. À partir de 6 ans. 1 heure 15 environ
Poésie en musique – Meille interprétera Brassens, Ferré, Tachan... à divers moments de l'après-midi et de la soirée.
Lutte enchantée Chorale révolutionnaire de Marseille

21 heures - Bernard Meulien : Poètes : vos papiers !

Restauration Repas à prix libre, midi et soir, concoctés par notre « chef » Lionel.
Bar avec, entre autres, la bière de La Plaine et la cuvée du CIRA.

Cuvée FLAM

Le CIRA de Marseille, organisateur de la 3e FLAM, vous propose une cuvée traditionnelle de Gaillac rouge, pour aider au financement de la foire. 36 € le carton de six bouteilles, avec l'étiquette ci-contre. Également disponible au local du CIRA.

Centre international de recherches sur l'anarchisme
50 rue Consolat, 13001 Marseille

Permanences mardi, mercredi et jeudi de 15 heures à 18 heures 30
Possibilité d’ouverture sur rendez-vous.
cira.marseille.free.fr - cira.marseille@gmail.com
Téléphone : 09 50 51 10 89

dimanche 1 novembre 2015

Presse

Alternative libertaire mensuel 

plus près de chez vous dès le 31 octobre



Le mensuel Alternative libertaire multiplie son tirage par trois, et va se réimplanter à 10.000 exemplaires dans 2.550 kiosques sur l’ensemble de l’Hexagone.

Depuis plusieurs années, la diffusion de notre mensuel est mise en difficulté par la politique tarifaire de Presstalis (principal distributeur de presse en France), de plus en plus défavorable aux petits titres. Tant et si bien qu’à l’heure actuelle, il ne reste plus que deux périodiques d’extrême gauche disponibles dans les kiosques en France : Alternative libertaire et Lutte ouvrière.

Dans un premier temps, prise à la gorge, AL a été contrainte de ne plus être en kiosque qu’un mois sur deux. Puis le mensuel est revenu chaque mois, en passant à 3 euros. La situation étant à présent consolidée, AL repart à l’assaut des kiosques, avec un nouveau distributeur — les Messageries lyonnaises de presse (MLP).

Pour savoir quels kiosques diffusent Alternative libertaire près de chez vous, une page web sera disponible ici dès le 31 octobre.
Mais le meilleur moyen de nous soutenir, c’est encore de s’abonner !

Presse


AL de novembre est en kiosque !



Édito : Jusqu’ici tout va bien

Pleins-feux : Cop21
- Cop21, Un pic de contestation pour le sommet climat
- Réchauffement climatique : Ils sont le problème, inventons la solution !

Luttes
- Air France : La résistance ouvrière prend son envol
- Journées d’action : Pour un autre mode d’emploi
- ESS : Scop en toc ou vraie coop
Droits devant : La prise d’acte


Syndicalisme
- Confédération européenne des syndicats : Reconquérir les outils de la lutte
- Nord : Dans le Douaisis, l’UL enfin réunie

Éducation
- Syndicalisme étudiant : Construire un rapport de forces
- Éducation : Généalogie de la morale laïque

Antiracisme
- Quartiers populaires : Dix ans de luttes pour la dignité
- Frontières : Murs partout, accueil nulle part

Idée
- Interview de Mohamed Amami : « Briser le repli identitaire et l’exclusion »
- Présentation de la revue Ballast  : « Militer, ce n’est pas affaire de folklore »

Antipatriarcat
- Théâtre : Le Prince du sexisme

Histoire
- Il y a cent cinquante ans : La révolte des anciens esclaves de Morant Bay en Jamaïque

Culture
- Expo : « Le Graphisme engagé, ou la pratique politique de l’art » à la BNF
- Portrait : Moffo Schimmenti, poète militant
- Livre : Un empoisonnement universel. Comment les produits chimiques ont envahi la planète, de Fabrice Nicolino, éditions Les liens qui libèrent
- Documentaire : C’est quoi ce travail ? de Luc Joulé et Sébastien Jousse
- Film : Une jeunesse allemande, de Jean-Gabriel Périot

dimanche 25 octobre 2015

Solidarité internationale

La campagne « Des livres pour Rojava »

En présence du coordinateur Yasin Duman

samedi 31 octobre 2015

18 h Casa Consolat, 1 rue Consolat -Marseille 1er


Le collectif Marseille-Rojava reçoit Yasin Duman à la Casa Consolat le samedi 31 octobre à 18h (en Turc et Français).

Coordinateur de la campagne "Des livres pour Rojava", il a vécu plusieurs mois dans le canton de Djezireh, l’un des trois cantons du kurdistan syrien dit "Rojava". Il a travaillé avec l’Académie de Qamishlo, capitale du canton. Il est aussi l’auteur d’un travail de recherche sur la résolution des conflits au Rojava.

La campagne « Des livres pour Rojava » est une campagne lancée à l’été 2014 par l’Académie de Qamishlo, ville kurde de Syrie. Cette campagne a été reprise en France en Janvier 2015 et menée dans les universités (via solidaires étudiant-e-s notamment) et au-delà en récupérant des livres multilingues. C’est aujourd’hui plusieurs milliers de livres qui sont en cours d’acheminement via Grenoble, Pau, Bordeaux, Saint-Denis, Nanterre, Paris, Besançon… mais aussi Allemagne, Etats-Unis, Australie…

Yasin nous racontera à la fois la situation du Rojava, et l’expérience révolutionnaire en cours, le dispositif particulier de l’Académie de Qamishlo (formation des enseignant-es, élaboration des contenus et de formes d’enseignement émancipés des logiques autoritaires et capitalistes). Nous aborderons aussi les implications de la répression sanglante que subit le mouvement de libération kurde en Turquie.

lundi 12 octobre 2015

Antifascisme

Fascisme et grand capital

Présentation et discussion autour du livre de Daniel Guérin 

avec Charles Jacquier

 

jeudi 15 octobre 2015

19h Librairie Transit, 45 Bd de la Libération Marseille 1er
En association avec Ciné Solidaires 

 

Publié pour la première fois en 1936, complété en 1945 (Gallimard), repris par Maspero en 1965, puis par Syllepse (1999) et La Découverte (2001), Fascisme et grand capital est incontestablement un classique. Sa lecture reste essentielle alors même que l’Europe bruisse de tentations autoritaires sur fond de désespérance sociale et de crise économique.
Daniel Guérin adopte un modèle comparatif pour dégager les grandes tendances du fascisme, puis l’analyse, au cas par cas, en Italie et en Allemagne, avant, pendant, et après sa prise du pouvoir. Il étudie l’origine de ce mouvement, de ses troupes, et la mystique qui les anime ; sa tactique offensive face à celle, légaliste, du mouvement ouvrier ; le rôle des « plébéiens » ; la place des classes moyennes dans la lutte des classes ; son action antiouvrière et sa politique économique. Il dissipe ainsi les illusions anticapitalistes entretenues par le fascisme lui- même en montrant que son action bénéficie avant tout au capital économique et financier.
L’auteur en tire un enseignement : « L’antifascisme est illusoire et fragile, qui se borne à la défensive et ne vise pas à abattre le capitalisme lui-même. »

La réédition proposée par les éditions Libertalia est à ce jour la plus complète.
Elle comprend un prologue de l’auteur (« Quand le fascisme nous devançait »), une postface de Dwight Macdonald (première traduction intégrale) et un glossaire.

Pour en savoir plus, un entretien avec Charles Jacquier à propos de la réédition de Fascisme et grand capital par les éditions Libertalia

samedi 3 octobre 2015

Autogestion

Scop-TI : Les Fralib en toute liberThé



Désormais vous savez quoi boire pour vous tenir chaud cet hiver : le thé 1336, comme les 1336 jours de lutte des ouvrières et ouvriers de Fralib contre Unilever. Après avoir fait plier la multinationale, ils et elles ont créé leur propre marque, et fondé une coopérative de production : Scop TI.




Le 28 septembre 2010, Unilever, mastodonte de l’agroalimentaire, annonçait la fermeture de l’usine Fralib à Gémenos près d’Aubagne, produisant tisanes et thés sous les marques L’Éléphant et Lipton. Unilever sacrifiait 182 salariés pour concentrer la production sur un nombre réduit de sites en Europe afin d’accroître la rentabilité.

Pas résigné-e-s pour autant, les Fralib se sont lancé-e-s dans une longue lutte pour conserver l’emploi, mais aussi pour produire autrement. Cinq ans plus tard, les salarié-e-s ont repris l’usine et relancé la production. Adieu Fralib, place à la Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions (Scop-TI). Exit les actionnaires, salut aux camarades sociétaires.

Le 26 mai 2014, la multinationale signait l’accord de fin du conflit. Au terme de 1336 jours de lutte, les Fralib sortaient victorieux. Leur butin de guerre : l’usine et les machines soigneusement entretenues, des primes de 100.000 euros par personne fournissant le capital de départ de la coopérative. Ce n’est toutefois pas une victoire complète, puisqu’ils et elles doivent renoncer à la marque historique L’Éléphant, ce qui les oblige à trouver et surtout à faire connaître une nouvelle marque, condition indispensable pour exister.

Carrefour des luttes à Gémenos, 28 juin 2013


1336 : le nombre de jours de lutte


Un an après, le 26 mai à 13h36 tapante les nouvelles marques ont été dévoilées : 1336 pour le nombre de jours de lutte, réservée à la grande distribution, et Scop-TI du nom de la coopérative, destinée aux magasins bio et aux réseaux commerciaux alternatifs. En faisant le choix d’un marketing combatif, les scoptistes prennent un risque mais réaffirment ainsi les principes qui les ont animé-e-s au cours de la lutte.

La Scop est constituée des 57 ex-Fralib qui ont choisi de devenir sociétaires en apportant leur prime de licenciement, la 58e sociétaire est l’association de soutien Force et Bon Thé. Le conseil d’administration est élu en AG pour quatre ans, il est révocable à tout moment.

La grille des salaires, décidée en assemblée, ne comporte que trois catégories : cadre, agent de maîtrise, opérateur. L’écart des salaires est de 1 à 1,3, alors qu’il était de 1 à 210 du temps d’Unilever. Les conditions de travail changent aussi, le 3 x 8 est abandonné, le fonctionnement est plus horizontal. Il reste du chemin à faire, ce n’est pas simple d’apprendre à travailler sans hiérarchie, certains s’accrochent par habitude au rôle d’exécutant.

 Fête de la Victoire à Gémenos, 4 juillet 2014


Cela change aussi du côté de la fabrication et de l’approvisionnement. Scop-TI revient à l’aromatisation naturelle abandonné par Fralib il y a des années. Dans le domaines des infusions, l’approvisionnement en circuit-court est privilégié. Mais la production française de plantes aromatiques et médicinale, trop chère, a fortement baissé, et n’offre pas les volumes nécessaires. La coopérative a la volonté de reconstruire des filières locales, en attendant elle s’approvisionnera aussi en Algérie et au Portugal. Dans le domaine du thé, l’objectif est d’avoir des relations commerciales équitables avec des producteurs du Sud, en offrant un prix supérieur à celui du marché, en s’assurant sur place des conditions de travail et de la qualité.

La production a recommencé cet été, en septembre les premiers paquets 1336 ont été mis en vente dans des enseignes de la région, et en octobre ils le seront au niveau national. Scop-TI c’est parti pour de bon !

Hervé (AL Marseille)
Alternative libertaire n°254, octobre 2015 

mardi 29 septembre 2015

Luttes sociales

Hôtel Villa Massalia :
accord gagnant pour les femmes de chambres !



Le vendredi 11/09, le Syndicat National du Commerce du Nettoyage et des services de la CNT-SO a signé un protocole de fin de conflit avec la société STN.  



Celle-ci sous-traite le nettoyage de l’hôtel Villa Massallia (groupe Louvres Hôtel) depuis le 01er mai 2015 et le rachat des actifs de Global Facility Service (ex Française de Service), l’ancien sous-traitant ayant fait faillite. Cet accord vient conclure un premier cycle de mobilisation initié depuis la création de la section syndicale en avril 2014, ponctué par plusieurs rassemblements et mouvements de grève dont le dernier le 04 juillet 2015.

Le protocole devrait permettre pour les salariés de la sous-traitance une mise en conformité avec le droit du travail et la « charte sociale » du groupe Louvres Hôtels. Ce protocole couvre la période allant de la reprise du chantier par STN, le 01er mai, jusqu’à la signature. Pour le « passif social » antérieur au 01er mai, une procédure prud’homale collective est en cours contre l’ancien sous-traitant et l’hôtel, avec une audience prévue le 19 novembre devant le tribunal des Prud’hommes de Marseille.

Le protocole acte : l’annulation des courriers disciplinaires et l’abandon de toute procédure disciplinaire concernant la période précédant l’accord ; un rappel de salaires sur la base du contre-pointage effectué par les salariés ; un renouvellement du matériel de pointage défaillant et une remise d’un relevé hebdomadaire des heures travaillées aux salariés, devant permettre le paiement de toutes les heures de travail effectuées ; une organisation du travail plus respectueuse des salariés avec des plannings de travail remis au moins une semaine à l’avance et la prise en compte des contraintes familiales ; un constat sur les problèmes de matériel et d’état des tenues de travail, un renouvellement devant être fait ; le respect intégral des droits syndicaux et la fin des discriminations.

Sur ce dernier point, les membres de notre équipe syndicale ont effectivement subi une politique discriminatoire étant notamment bloquées sur des contrats de travail à faible mensualisation, alors que les salariés proches des encadrants se voyaient proposer un temps de travail plus élevé.

Comme prévu au protocole, une négociation complémentaire menée le 14/09 a permis d’acter la revalorisation des contrats des syndiquées. En marge de l’accord, la fin des discriminations et du harcèlement s’exprime aussi avec le renouvellement total des encadrants du site, issus de l’ancienne Française de Service, qui en étaient les principaux acteurs. Nous resterons bien sûr vigilant, le respect et la dignité ne se monnayent pas !

Enfin, la mise en place progressive du treizième mois dès cette année, valable aussi pour les salariés du site de l’Intercontinental (Marseille 02°), prévue dans un précédent protocole signé en février avec Global Facility Service, nous a été confirmée.

Nous appelons, les salariés des autres sites STN à venir renforcer notre équipe syndicale, ce qui a été possible sur le site du Villa Massalia, doit l’être aussi ailleurs ! Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : seule la lutte paye ! Solidarité Ouvrière !

CNT Solidarité Ouvrière 13,
12 rue de l’Évêché 13002 Marseille
Contact mail : contact13@cnt-f.org
Site : http://www.cnt-so.org/13
Tel : 06.47.39.72.00

mardi 22 septembre 2015

International

Mort à la Mort !

Justice pour les 43 disparus d’Ayotzinapa (Mexique) et toutes les autres victimes de la terreur d’État


 Un an après l’enlèvement, la disparition et le massacre des étudiants de l’École Normale Rurale d’ Ayotzinapa, le 26 septembre 2014, au Mexique, deux jours d’action et de solidarité.


VENDREDI 25 SEPTEMBRE 2015

18 h
Présentation du livre Mourir au Mexique de John Gibler par le Collectif des Métiers De l’Édition
Expo Photos : Bon pied bon oeil & Contre -faits

Manifesten 59 rue Thiers Marseille 1er

SAMEDI 26 SEPTEMBRE 2015

12 h
Apéro Collage en musique

Manifesten 59 rue Thiers Marseille 1er

18 h
Apéro dînatoire solidaire, et présentation du livre « Mourir au Mexique »

19 h 30
Projection du documentaire Ayotzinapa : Chronique d’un crime d’État

Polygone Étoilé 1 rue François Massabo Marseille 2nd

Collectifs : Marseille Ayotzinapa, Mut vitz 13, Collectif Bonpiedbonoeil, Contre-faits


samedi 12 septembre 2015

International

Conférence-débat

Tunisie : la révolution face aux fondamentalismes

Avec Mohamed  Amami, auteur de
Tunisie : la révolution face à la mondialisation des fondamentalismes contemporains

Vendredi 18 septembre 2015

19 h à Mille Bâbords

61 rue Consolat 13001 Marseille


Le processus révolutionnaire déclenché en Tunisie (2010-2011), et propagé dans toute la région arabe s’est heurté aux manœuvres de puissants adversaires : primo, le fondamentalisme islamique obscurantiste ; secundo, le fondamentalisme néolibéral usurpateur et colonialiste ; tertio, le fondamentalisme d’une gauche nationaliste centralisatrice.

La dynamique populaire a été court-circuitée, et remplacée par un soi-disant « processus démocratique » qui limite les tâches révolutionnaires et conduit à une restauration de l’ancien régime.

Le courage des jeunes révoltés, des citoyens des régions et des secteurs populaires marginalisés n’a pas suffi à démanteler les vieilles structures et à émanciper le peuple du joug de l’État et du système capitaliste.

L’absence d’une stratégie révolutionnaire réfléchie, d’un programme d’action déterminé et d’une capacité organisationnelle efficace en est la cause principale.

Néanmoins elle a ouvert des débats et conduit à une remise en cause des stéréotypes du XXe siècle liés au modèle soviétique, principale entrave au développement d’autres horizons révolutionnaires.

Ce livre souhaite contribuer à ce débat, pour dépasser l’ère de la stagnation et du désarroi. Il essaie de capter les inventions populaires inédites pour penser le processus révolutionnaire du XXIe siècle.

Mohamed Amami, Tunisie, la révolution face à la mondialisation des fondamentalismes contemporains, Éditions franco-berbères, 2015, 160 pages, 12 euros.


Alternative Libertaire Marseille
marseille@alternativelibertaire.org



mardi 8 septembre 2015

Presse

AL de septembre est en kiosque



Edito : Qui est terroriste ?

Pleins-Feux : union européenne union des capitalistes
Luttes
  • La Poste : « Les grévistes n'ont jamais été isolé-e-s »
  • Travail : Rentrée sociale sous fortes tensions
  • Gard : Transports à l’arrêt, lutte en marche
  • Agriculture : L'industrialisation met l'élevage en crise
Syndicalisme
  • Congrès de Solidaires étudiant-e-s : Des tensions paralysantes
Autogestion
  • Autogestion : Un week-end à la Foire
  • Festival : À Lorient, des cultures unies
International
  • Libre-échange : Aux risques du Tafta
  • État espagnol : « Construire une opposition au parlementarisme »
  • Koltchenko-Sentsov : Le régime tyrannique russe mis à nu
Chronique droit du travail : Griefs et fautes

Ecologie
Histoire
  • Il y a cent vingt ans : Portée par le grève-généralisme, la CGT est fondée à Limoges
Culture
  • Interview du rappeur VII : « Le bon rap est en voie d’extinction »
  • Livre : Éclats d'anarchie –  Passage de mémoire, conversations avec Guillaume Goutte de Freddy Gomez aux éditions Rue des cascades
  • Livre : Les Fanatiques de l'apocalypse – Courants millénaristes révolutionnaires du XIe au XVIe siècle de Norman Cohn aux éditions Aden 

    Le mensuel Alternative libertaire revient en kiosque chaque mois au prix de 3 euros (Hors numéros spéciaux à 4€). Cette hausse nous est imposée par la politique tarifaire du distributeur Presstalis.

    Le prix de l'abonnement, lui, ne bouge pas : 20 euros par an, 15 euros pour les précaires.Donc n'hésitez pas à vous abonner pour nous soutenir !

    Encore mieux, pour aider Alternative libertaire à se maintenir en kiosque, souscrivez aux Ami.e.s d'AL.

mercredi 2 septembre 2015

Antifascisme

  Manifestation

contre les universités d’été du FN 

 

Samedi 5 septembre 2015

15h place Castellane



CONTRE LA MONTÉE DES FASCISMES !
CONTRE LES LOIS RACISTES ET SÉCURITAIRES !

RÉSISTANCE POPULAIRE !


Pour la deuxième fois en 3 ans, le Front National a élu domicile à Marseille pour ses universités d’été. Poussé par sa percée électorale aux municipales, le choix de notre ville n’est pas anodin. En effet, il s’inscrit dans une stratégie d’implantation dans l’espoir d’une victoire prochaine lors des élections régionales.

Rien de surprenant que Gaudin et ses amis permettent au FN d’organiser son week-end universitaire à Marseille. Il suffit de se rappeler certains mots prononcés par cet élu ; par exemple : « Le Marseille populaire, ce n’est pas le Marseille maghrébin, ce n’est pas le Marseille comorien. Le centre a été envahi par la population étrangère, les Marseillais sont partis. Moi, je rénove, je lutte contre les marchands de sommeil et je fais revenir des habitants qui payent des impôts ». Il défend ouvertement sa guerre contre les pauvres et les précaires par une gestion raciste et sécuritaire des quartiers populaires et des populations immigrées.

Rappelons également que le PS et ses affidés ont joué pleinement leur rôle dans cette politique xénophobe et autocratique :

• Au niveau national : libéralisme à outrance, austérité, chasse aux Rroms, communautarisation du discours, mépris des classes populaires. Un PS qui affiche une indifférence mortelle face au sort des migrants qui fuient leur pays post-colonisés, et ne propose comme solution que la répression lorsque ceux-ci arrivent sur le territoire français (Vintimille, Paris-La Chapelle, Calais…).

• Au niveau international : le développement d’une ingérence militaire et économique colonialiste – notamment en Afrique. Hollande et Valls, à l’instar de leurs homologues européens et américains, n’hésitent pas à signer des contrats de ventes d’armes aux dictateurs-marionnettes qu’ils font et défont, car seul prime le maintien de la domination des pays occidentaux dits « démocratiques et civilisés ».
Un PS qui brille encore plus au niveau local : clientélisme, corruption, etc. Leur seule stratégie actuelle étant le chantage électoral comme dernier rempart, et/ou la distribution de subventions.

Refusons la résignation. L’espoir est dans nos luttes.
Pour un Marseille Solidaire, Pour un Marseille Populaire et multiculturel.
Pour que notre ville reste une terre d’accueil et d’entre-aide.
Contre l’idée d’une ville aseptisée et renfermée sur elle-même.

Parce que nous, Marseillais-e-s, venons tou-te-s d’ailleurs,

NOUS APPELONS À UN RASSEMBLEMENT LE 5 SEPTEMBRE
PLACE CASTELLANE À 15H !


Afin de prouver que la Marseille rebelle que nous aimons existe toujours,
et est toujours debout.

Premiers signataires : Action Antifasciste Marseille, Collectif Nosotros, Solidarité Palestine-Marseille, FUIQP Sud, Survie 13, La voix des Rroms, UJFP 13, Association Locataires St Barthélemy 3, Alternative Libertaire, Mille Babords, Rouge Vif