samedi 29 juin 2013

Rassemblement contre l’ANI

Abrogation de la loi de « sécurisation de l’emploi »

 
Lundi 1er juillet 2012 
18 h devant l’Union patronale, 
16 place général De Gaulle, 13001 (métro Vieux Port)


 

Face à l’application de l’ANI
L’agression patronale et gouvernementale
La riposte doit s’affirmer



L’accord national interprofessionnel 2013 transposé dans la loi par le gouvernement reflète la rapacité de la bourgeoisie dans toute sa splendeur.

Les conséquences vont de plus en plus se mesurer, et parmi elles, la multiplication des plans de licenciements avec très peu de temps pour organiser la résistance, les salariés qui siégeront au conseil d’administration pour cautionner des décisions qu’ils seront chargés d’entériner.

On pourrait multiplier la liste des mauvais coups (tant dans les aspects, sociaux, économiques, de santé) contenus dans cet accord qui est devenu une loi. Nous demandons l’abrogation de cette loi de « sécurisation de l’emploi ».

Nous, l’ensemble du monde du travail, nous devons refuser les plans de licenciements dictés par la course au profit qui mène à l’abîme des régions entières en France et en Europe. Ne nous laissons pas enfumer par les capitalistes et leurs serviteurs.

lundi 24 juin 2013

Fralib : Carrefour des luttes le 28 juin à Gémenos


 A partir de 9 h, Usine Fralib, 500 Avenue du Pic de Bertagne,

 ZA de la Plaine de Jouques, Gémenos



Le capital veut imposer aux peuples des politiques anti-sociales et anti-démocratiques. Les gouvernements accompagnent ses orientations et stratégies de casse et d’abandon. En Europe, la mise en place de politiques d’austérité répond à ces objectifs. En France, outre les volontés affirmées de s’attaquer à la protection sociale, l’emploi est sacrifié et au 1er rang l’emploi industriel.

Pour autant les travailleurs résistent et mènent des luttes : Arcelor Metal, Goodyear, PSA, Pilpa, Fraisnor, Val D’Aucy, Continental Nutrition, Moulins Maurel, Chocolaterie de Bourgogne, Brasserie de Champigneulles, Téréos, Kem One, Lyondel Basel, Sanofi, Ford… la liste est longue de boîtes où s’exprime la résistance à la casse. Ce mouvement dépasse l’industrie : Grand Conseil de la Mutualité, Virgin, ICTS, Air France…

Dans ces combats les salarié-e-s interpellent les pouvoirs publics et politiques sur les mesures qu’ils doivent prendre à tous les niveaux (ville, département, région, Etat) pour arrêter ce massacre et aider au développement des luttes, et pour ouvrir des perspectives : appropriation sociale et publique, nationalisation…

Une semaine après la conférence sociale des 20 et 21 juin 2013 où la CGT portera l’urgence du changement de cap promis par le candidat à l’élection présidentielle François Hollande, devenu Président de la République depuis plus d’une année, nous appelons à agir tous ensemble.

Sur ces bases, l’intersyndicale CGT-CGC de Fralib, vous invite à participer à un Carrefour des luttes le vendredi 28 juin 2013 dans notre usine, 500, avenue du Pic-de-Bertagne, ZA de la Plaine-de-Jouques, à Gémenos (Bouches-du-Rhône).

Nous accueillerons dès 9 heures toutes les délégations des entreprises en lutte sur ces questions qui auront bien voulu répondre à cette initiative.

- Chaque délégation aura un espace pour présenter et communiquer sur leur propre conflit.
- Nous aurons des espaces pour partager ensemble nos expériences.
- En fin de matinée un grand meeting de lutte se tiendra dans notre usine.
- Un repas fraternel et solidaire sera organisé sur place.
- Nous proposons de poursuivre nos échanges dans l’après-midi pour tous ceux qui en auront la possibilité.

mardi 18 juin 2013

Antifascisme

Le fascisme tue. Ensemble, combattons-le !

Manifestation à Marseille le 22 juin à 11 heures au Vieux-Port

 


MARSEILLE SOLIDAIRE CONTRE L’EXTRÊME DROITE

CONTRE LE FASCISME, POUR LE PROGRÈS SOCIAL ET 

L’ÉGALITÉ DES DROITS !



Le 5 Juin 2013, Clément Méric, jeune syndicaliste étudiant et militant antifasciste, a été assassiné en pleine rue par des fascistes. Cet acte odieux a provoqué une grande et légitime indignation dans tout le pays. Il est le résultat de la prolifération des idées d’extrême droite, qu’elles viennent du Front national ou de ses appendices néo-nazis, et s’inscrit dans le climat de haine et de violence entretenu depuis plusieurs mois par la droite classique et intégriste notamment par le biais des « Manifs pour tous ».

Héritiers des crimes contre l’humanité, du nazisme et d’autres régimes et idéologies totalitaires et discriminantes, les divers groupes d’extrême-droite, dont le Front National, se sont livrés ces derniers mois à des actes racistes, xénophobes et homophobes, allant jusqu’à exercer des violences physiques, dont l’assassinat odieux de Clémént Méric est le dernier épisode. Rappelons aussi cette agression islamophobe à Argenteuil d’une jeune fille de 17 ans portant le voile, agressée et bousculée par les nervis !


vendredi 7 juin 2013

Antifascisme

Les assassins de Clément Méric devront répondre de leur crime



Après les nombreux rassemblements de jeudi 6 juin en hommage à Clément Méric, assassiné par des fascistes à Paris, d’autres rassemblements et manifestations sont en préparation.

Que chacune et chacun se tienne informé, vienne manifester sa solidarité, et s’engage pour montrer à l’extrême droite que la rue ne lui appartient pas.
Ne tolérons aucune déformation des faits :
- non, il ne s’agit pas d’une altercation entre « extrémistes de tous bords » comme le sous-entend Jean-François Copé (UMP), qui renvoie dos-à-dos les assassins et la victime.
- Oui, il s’agit d’un meurtre, commis par plusieurs hommes armés de coups-de-poing américains, sur un homme seul et désarmé.

Ne tolérons aucune récupération politicienne non plus. Que les ténors du Front de gauche et du PS se soient fait huer jeudi au rassemblement en hommage à Clément Méric n’a rien d’étonnant. Leur arrogance et leur tentative de se mettre en avant à tout prix ont sauté aux yeux de tout le monde.

A eux de comprendre où est leur place :
- avec l’ensemble des manifestantes et des manifestants, et pas en faisant bande à part pour les caméras ;
- derrière (et non devant) les organisations dont était membre Clément Méric – l’union syndicale Solidaires et l’Action antifasciste Paris-banlieue.

Alternative libertaire appelle à l’unité la plus large possible pour la construction d’une riposte antifasciste d’ampleur et condamne les divisions.



Quelle que soit la position prise par le gouvernement en matière de dissolution, elle ne réduira pas l’influence de l’extrême droite et ne peut se substituer à une mobilisation déterminée et massive. Souvenons-nous d’Unité radicale, dissoute en 2002 après la tentative d’assassinat de Jacques Chirac, et dont la mouvance a continué d’agir sous d’autres noms. La vraie riposte, c’est un mouvement antifasciste large, capable de les stopper dans la rue, dans les entreprises, dans les lieux d’études.

Ces dernières années les agressions se sont en effet multipliées : tentative de meurtre sur un étudiant chilien à Toulouse, passages à tabac de personnes homosexuelles à Lille et Paris, agressions de militant-e-s à Lyon, passage à tabac d’une habitante d’Argenteuil parce qu’elle portait le hidjab.

Ces agressions ne sortent pas de nulle part. Elles prennent racine dans un climat de haine et de racisme soigneusement entretenu par les politiciens professionnels, de droite comme de gauche, qui, depuis des années, cherchent à séduire l’électorat du Front national.

On ne combat pas l’extrême droite en reprenant ses idées, ou en faisant mine de l’« écouter » et de la « comprendre ». On doit lui opposer des valeurs frontalement opposées : solidarité de classe, égalité des droits, égalité sociale.