vendredi 26 avril 2013

Non à la censure

Les Maliennes et les Maliens opposés à
l’intervention française doivent pouvoir s’exprimer en France

 

Aminata Traoré (ancienne ministre démissionnaire de la culture du Mali, initiatrice de l’appel des Femmes du Mali contre la guerre), a été invitée à Paris pour exposer ses prises de position contre l’intervention française au Mali, lors d’une réunion publique prévue le 22 avril à l’AGECA et intitulée « Non à la guerre au Mali ! Retrait des troupes ! ».
 
Lors du Forum Social Mondial de Tunis, elle déclarait en effet : « La guerre qui a été imposée aujourd’hui au Mali n’est pas une guerre de libération du peuple malien, mais une guerre de pillage des ressources. Je regrette que nombre de militants se trompent de défi en soutenant une guerre qui est une guerre de positionnement pour une ancienne puissance coloniale ».

Aminata Traoré, qui s’est vue accorder un visa pour se rendre à Berlin du 17 au 19 avril, a été informée par l’ambassade d’Allemagne que la France a empêché l’obtention d’un visa pour tous les pays Schengen.
Comment ne pas faire le lien entre les convictions politiques d’Aminata Traoré et le fait qu’elle soit persona non grata en France ?

Cette censure d’une militante antiguerre malienne est scandaleuse. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’Etat français procède de la sorte, puisque Oumar Mariko, Secrétaire Général de SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance), a été renvoyé au Mali au printemps 2012 alors qu’il était en transit à Roissy pour se rendre aux USA. Il n’a toujours pas la liberté de circuler à l’heure actuelle.

Nous exigeons du Quai d’Orsay de ne pas faire obstruction à la venue en France de ces militantEs, aujourd’hui comme à l’avenir.

Premiers Signataires : Alternative Libertaire (AL), Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA), CAAC Comores, Cedetim/IPAM, Coup pour Coup 31, Gauche anticapitaliste (GA), Emergence, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti des Indigènes de la République (PIR), PCOF, Sortir du Colonialisme, Survie.

mercredi 17 avril 2013

Apportez vos casseroles, vos sifflets, trompettes et votre voix !!!

Contre l’Ayraulport et le monde qui va avec          

Violences et répressions policières n’ont pas cessées sur le site du futur Aéroport de notre Dame Des Landes près de Nantes. Elle s'étaient calmés avec la pseudo-concertation lancée par le gouvernement. Mais après l'avis favorable de  la commission de "dialogue" et après le succès de « Sème Ta Zad » l’opération pacifique de remise en culture du site, les forces de l’État ont ressorti leurs lacrymos et bombes assourdissantes.

Le collectif Marseillais de soutien aux opposant e s à l’Ayraulport et le monde qui va avec appelle à un :

Rassemblement bruyant à 15h Samedi 20 avril 2013
devant la préfecture des Bouches du Rhône

Apportez vos casseroles, vos sifflets, trompettes et votre voix !!!

Plus d’infos sur Mille Bâbords

Toute l'info sur la lutte des Zadistes qui s’opposent à cet aéroport inutile sur Zone A Défendre

mercredi 10 avril 2013

Les amis de l’ANI sont nos ennemis

Le gouvernement PS/Vert tente de retranscrire dans la loi l'accord national interprofessionnel (ANI) signé en janvier par le MEDEF, et trois syndicats minoritaires (CFDT, CGC, CFTC). Ce texte préconise un détricotage en bonne et due forme du code du travail : accélération des procédures de licenciements, limitation des possibilités de recours des salarié-e-s, légalisation du « chantage à l’emploi », généralisation de contrats dérogatoires (CDI intermittents)…
Allons-nous continuer à subir cette politique pro patronale "de gauche" ? Non ! Il est de temps de préparer les conditions d'un mouvement d'ensemble, seul à même de nous faire gagner.



Assemblée-Débat du Collectif de résistance aux attaques du Capital (CRAC)

Vendredi 19 avril 2013 18 h 30 
à Mille Babords, 61 rue Consolat, 1er arr (métro Réformés)


Plateforme du Collectif de résistance aux attaques du Capital (CRAC)

Suite à l’accord national interprofessionnel signé le 11 janvier entre le MEDEF, la CFDT, la CFTC et la CGC :
- Parce qu’il soumet les travailleuses et travailleurs à davantage de précarité, de mobilité, de flexibilité, donc de souffrances, au service des seuls besoins des entreprises
- Parce qu’il réduit les possibilités de réponses collectives et individuelles aux attaques du patronat
- Parce qu’il facilite les licenciements individuels et collectifs et, en cas d’accord d’entreprise, il enlève aux salariées-és les moyens de se défendre
- Parce qu’il rend le contrat de travail encore plus fragile ou sans conséquence
- Parce qu’il remet en cause le droit du travail et les conventions collectives obtenues de longue lutte par les ouvriers et ouvrières
- Parce qu’il renforce la collaboration de classe en associant les représentants des salariées-és aux Conseils d’administration des entreprises, mais sans apporter la moindre chance que ce soit utile aux salariés
- Parce que tous les défenseurs de l’accord nous enfument avec des mots ronflants comme sécurisation, lutte contre le chômage, compétitivité et emploi alors qu’ils participent à développer la précarité, la mobilité imposée, la flexibilité et les licenciements
- Parce que la course aux profits conduit à écraser toujours plus les travailleuses-eurs et leurs luttes de résistance
- Parce que cette société capitaliste nous mène droit dans le mur, nous voulons et croyons qu’une autre société est possible et que nous devons nous retrousser les manches pour la construire et pour défendre les intérêts de tous les travailleuses/travailleurs et opprimées/opprimés

Nous toutes et tous exigeons le retrait du projet de loi préparé par le gouvernement à la suite de l’ANI du 11 janvier 2013.

Collectif soutenu par : Alternative libertaire, Confédération nationale du travail, Offensive libertaire et sociale, Nouveau parti anticapitaliste, Voie prolétarienne