vendredi 28 septembre 2012

Le changement ? c’est nous qui le ferons !

Les travailleurs et travailleuses subissent des plans de licenciements en cascade, et pour certains la fermeture de leurs boîtes. Chômage pour les uns, stress et exploitation accrue pour celles et ceux qui restent.

Pourquoi ?

Les actionnaires réclament toujours plus de dividendes pour augmenter leurs profits. tous les moyens sont bons : chantage à l’emploi en échange de baisse de salaire, flexibilité et augmentation du temps de travail en échange du maintien de l’emploi. A cela s’ajoutent les secteurs qui sont en surproduction (l’automobile par exemple), conséquence d’une politique patronale délibérée de sous-traitance et de délocalisation à l’étranger qui conduit à plomber les sites en France, comme celui de PSA-Aulnay. et les ouvrier-e-s ne sont plus les seuls à subir le diktat des capitalistes de la finance : Sanofi, entreprise pharmaceutique qui fait des contrats avec la recherche publique (iNSeRM, facs de médecine) tout en privilégiant les marchés les plus rentables, entend mettre à la porte 2800 de ses salarié-e-s, principalement des chercheurs et cadres des laboratoires basés sur Toulouse… pour les délocaliser en Inde.

lundi 17 septembre 2012

AL de septembre est en kiosque !

Edito

Pleins Feux
- Traités européens : autoritaires et austéritaires
- Licenciements : Aux salarié-e-s de décider

Luttes
- PSA : Porter des revendications nouvelles
- Aulnay : Ouvrir un deuxième front
- Précarité : Anims parfois, précaires toujours
- Santé : un réseau européen contre les frontières
- Danemark : Christiania bâtie sur du sable
Les Chroniques du travail aliéné : « Je ne peux plus supporter ma collègue »

dimanche 16 septembre 2012

FRALIB, la lutte continue !

Vendredi 7 septembre, environ 150 personnes ont répondu à l'appel des salarié-e-s de FRALIB en lutte depuis près de deux ans. Baptisée "FRALIB TEA PARTY" le succès de la soirée de soutien montre que la lutte ne s'essouffle pas : 50 salarié-e-s de Fralib y étaient présents (certain-e-s n'ayant pu l'être compte-tenu de la rotation des équipes pour la surveillance du site), les deux tiers restant venaient de l'extérieur et leur présence sur le site était un acte de soutien et de solidarité.
Ce fût une soirée conviviale et fraternelle dans le courant de laquelle les salarié(e)s ont eu à coeur de faire visiter l'usine à qui le souhaitait. Elles et ils ont aussi répondu de bonne grâce aux nombreuses questions qui le leur étaient posées relatives à leur lutte.
Enfin et surtout leur courage et leur détermination à vouloir faire aboutir leur projet alternatif demeurent intacts.

Unilever doit immédiatement céder la marque et les machines afin que la production du thé et des tisanes "l’Éléphant" puisse reprendre sous la forme choisit par les travailleuses et les travailleurs.

Alternative Libertaire Marseille apporte aux salarié-e-s de FRALIB ainsi qu’à leur famille un soutien indéfectible dans leur lutte contre le géant Unilever, pour la relance de l’activité du site de Gémenos.