lundi 14 mai 2012

AL de mai est en kiosque !

Edito
Pleins feux
- Protectionnisme : Un peu, c’est la misère, beaucoup c’est la guerre
- L’enjeu du salaire à vie : Rompre avec le marché du travail 
- Appels unitaires de syndicalistes : Unité : dans les luttes, pas dans les urnes
- Austérité : Saudade syndicale au Portugal
Politique
- AL, le Front de gauche, le PS et les élections : Ni 1, ni 2ème : 3 tour social
- NPA : Le point de non-retour ?
- Fascismes : Même combat, sauf pour les médias
Luttes
- Éducation nationale : Les lycées pro font de la résistance
- Logement dans le 93 : Locataires mis en demeure
- Réseau Repas : Les Scop se fédèrent
Encadré : Foire à l’autogestion : ça avance
Écologie
- Écologie profonde : Penser éthiquement l’homme et la nature
- Notre-Dame-des-Landes : La lutte est prête pour le décollage
Chroniques du travail aliéné : Abdoul manutentionnaire
Antifascisme
- Campagnes : Les fascistes sur le terrain culturel
- Front nazional : Des racines et des haines
International
- Vu d’Afrique : Les parrains de la présidence française
- Mali : Un régime pourri de l’intérieur
- Vu de Tunisie : La Syrie instrumentalisée
- Étudiants québécois : Ils disent Feuq, c’est pas Classe
Histoire
- Il y a dix ans : le borgne au second tour
Culture
- Jeux : CIA vs. KGB
- Mémoire : Une histoire de la Première Internationale de Mathieu Léonard
- Classiques de la subversion : Antoine Bloyé de Paul Nizan
- Littérature : Un anarchiste à la Belle Époque
- Médias et propagande : L’industrie du Mensonge de John Stauber et Sheldon Rampton
- Dictionnaire : De la droite décomplexée à la droite subversive de Jacques Leclercq
- Audiovisuel : Les quartiers populaires, par eux-mêmes
A contre courant
- Au-delà des jeux politiciens
Vie d’AL

Pour trouver les kiosques où acheter Alternative libertaire près de chez vous, nous recommandons le site trouverlapresse.com. Ou vous pouvez l'acheter dans les librairies suivantes :
L’Odeur du temps 35 rue Pavillon Marseille 1
Librairie de l'Arbre 38 rue des 3 mages Marseille 6

vendredi 4 mai 2012

Le vrai changement se fera par les luttes


Quel que soit le président qui sortira des urnes le dimanche 6 mai, il faudra maintenir la pression sociale pour refuser l’austérité, pour refuser de payer une dette qui ne profite qu’aux capitalistes. Qu’on nous promette une rigueur bleu horizon ou rose pâle, ce seront toujours les mêmes qui devront payer : les travailleuses et les travailleurs, toutes celles et tous ceux qui passent déjà leur vie à enrichir les patrons et les actionnaires. Si nous voulons changer les choses, il faut préparer dès maintenant le troisième tour social et penser sérieusement à construire une alternative au capitalisme. L’horizon politique n’est pas bouché et il ne tient qu’à nous de renouveler les idées et les pratiques.

Construire dès maintenant un troisième tour social

D’un côté il y a Nicolas Sarkozy qui, depuis cinq ans, a multiplié les mesures antisociales et a mené une politique ultra-libérale de destruction des droits sociaux et de liquidation progressive des services publics. Sarkozy qui, main dans la main avec le patronat, va continuer à tout faire pour soumettre définitivement les travailleuses et les travailleurs au bon vouloir des capitalistes. De l’autre, il y a François Hollande qui prétend dans ses discours que son ennemi principal est le monde de la finance mais qui annonce lui aussi qu’il faudra payer la dette et mettre en place des mesures de rigueur. Dans les deux cas, la politique du prochain gouvernement ce sera la gestion du capitalisme et l’application plus ou moins agressive de l’austérité. Face à cela, les salarié-es doivent plus que jamais être convaincus que ces mesures n’ont rien d’une solution et affirmer l’existence d’un syndicalisme de combat, qui ripostera sans hésiter : aucun scrutin ne pourra se substituer à la lutte sociale et à l’action directe des exploité-es.

Lutter et s’organiser

Pour résister aux politiques d’austérité qui s’annoncent, il n’y a pas de secret, il va falloir se retrousser les manches, défendre pied à pied les droits sociaux qui vont être attaqués et stopper, entreprise par entreprise, les destructions d’emplois menées tambour battant par les petits soldats du capitalisme. C’est possible. Pour cela, nous devons imposer aux patrons un droit de veto des travailleuses et des travailleurs sur les licenciements, première étape vers une redistribution du pouvoir dans l’entreprise et vers une reprise en main de la production. Les richesses doivent aller à celles et ceux qui les produisent, pas aux actionnaires anonymes qui jouent nos vies à la bourse.
Oui, l’autogestion de la production n’est encore aujourd’hui qu’une belle idée mais il ne tient qu’à nous de tout faire pour la mettre en pratique. Mais lutter dos au mur, chacun-e de son coté, ne sera pas suffisant pour battre le pouvoir patronal et rompre avec le système capitaliste. il va nous falloir non seulement généraliser ces luttes, mais également faire émerger des objectifs communs, des revendications unificatrices, et les faire converger pour taper toute et tous ensemble et en même temps. Face au pouvoir du capital et au pouvoir de l’état, il faudra affirmer le pouvoir populaire de toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas à l’exploitation. C’est en nous appuyant sur les mouvements syndicaux, féministes, antiracistes, antifascistes et en mettant nos forces en commun que nous pourrons réellement changer les choses et construire une nouvelle société.