vendredi 3 février 2012

Sortir du capitalisme pour sortir de la crise

Les responsables et les profiteurs de la crise, ce ne sont pas juste les banquiers qui ont bâti des fortunes sur des bidouillages financiers, ce sont tous les capitalistes qui n’en finissent pas de faire payer les salarié-es pour augmenter leurs profits. Nous ne pouvons pas nous contenter de dénoncer les agences de notation et les spéculateurs boursiers. Nous ne pouvons pas nous contenter de durcir les règles du jeu ou de moraliser le capitalisme. La seule solution, c’est de se débarrasser une bonne fois pour toutes de ce système fondé sur l’exploitation et la domination.

Refuser de se soumettre aux marchés, refuser de payer la dette

A l’UMP comme au PS, les élites politiques pensent que la seule manière de s’en sortir, c’est de réduire les dépenses sociales, d’augmenter l’âge de départ à la retraite, de détruire les services publics et de saigner à blanc tous les salarié-es pour rassurer les prêteurs et les créanciers. Cette situation est insupportable ! Si les politiciens ont placé une confiance aveugle dans les marchés financiers et s’ils ont choisi d’augmenter la dette plutôt que d’augmenter les impôts des plus riches, qu’ils assument ! Il n’y a aucune raison pour que les travailleurs et les travailleuses, qui triment déjà pour enrichir leurs patrons, soient en plus obligé-es de payer l’addition ! Nous ne voulons pas nous serrer la ceinture pour remplir les poches de la bourgeoisie et il est hors de question que nous laissions les gouvernants liquider nos droits sociaux pour sauver un système à l’agonie. Le capitalisme est malade ? Achevons le !

Lutter sans attendre

Si nous les laissons faire, les capitalistes vont réduire nos salaires au minium et détruire nos retraites, comme en Grèce. Nous ne pouvons pas nous résoudre à encaisser les coups sans résister : contre-attaquons dès maintenant et organisons-nous pour reprendre nos vies en main. Si nous voulons sortir la tête de l’eau, il va falloir multiplier les résistances dans nos lieux de travail comme dans nos lieux de vie pour construire des contre-pouvoirs partout où les attaques se feront sentir. Contre les licenciements, contre les expulsions, contre les coupures d’électricité, nous devons nous serrer les coudes et entrer dans la lutte. Nous avons perdu la bataille contre la réforme des retraites car nous attendions trop d’un petit nombre de grévistes déterminés : si nous voulons gagner, c’est tous ensemble que nous devons agir !

Changer de système et changer la société

Les politiciens n’ont qu’un seul projet en tête : réformer le système afin de le maintenir en place. Et, pour cela, ils sont prêts à toutes les mesures d’austérité. De leur point de vue, peu importe que le chômage explose et que les services publics s’effondrent, du moment que les banques tiennent bon et que les actionnaires continuent à gagner de l’argent. Mais nous ne voulons plus de ce système injuste qui nous emmène droit dans le mur ! Contre la dictature patronale, nous revendiquons une économie sociale, directement contrôlée et organisée par la population. Le capitalisme n’est pas une fatalité et nous pouvons nous en débarrasser si nous commençons dès aujourd’hui à résister, à construire une alternative et à inventer une société réellement démocratique, bâtie sur la solidarité et débarrassée des oppressions.

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