samedi 21 janvier 2012

Protection ? Surveillance ?

Marseille, Vendredi 27 janvier : Réunion publique.

Réunion Publique le vendredi 27 janvier 2012 à 19h30, au Seul problème 46, rue Consolat, Marseille 1er arr (métro Réformé)

Vous avez sûrement remarqué tous ces petits chantiers épars sur la Plaine, le Cours Julien et Noailles. Des gros sacs remplis de cailloux et de terre, des tranchées et un poteau qui s’érige fier au milieu de ce désordre.
Il s’agit de supports de cameras de télésurveillance ou de télé protection comme ils les appellent.

Ils, mais qui sont ces ils qui ont décidé d’installer des caméras un peu de partout sur la ville ? C’est d’une part l’État, qui encourage les communes à s’équiper de matériel de vidéosurveillance avec des aides financières (50% du prix de l’installation). C’est aussi la commune qui décide d’une politique locale plutôt qu’une autre.
A Marseille, un consensus a été trouvé, puisque UMP et PS main dans la main ont voté le budget nécessaire à l’installation de ces caméras (6 millions d’euros) ainsi que le budget pour sa maintenance. (1,7 millions d’euros) Ils ont donc décidé, sans nous consulter, d’implanter ces caméras, 220 dans un 1er temps puis 1000 d’ici 2013, au détriment des études qui ont été faites et qui démontrent l’inutilité de ce système (cf : Site de l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’île de France).
L’implantation de ces caméras est à replacer dans un contexte de développement urbain (Plan Campus, Marseille 2013) et prend comme exemple une majorité de villes en France et à l’étranger ou le centre ville est complètement aseptisée, où les habitants et les petits commerces ont laissé place aux grandes marques et aux grandes entreprises. Notre centre ville est un des dernier en France à être encore populaire, gardons le ! C’est notre richesse et notre identité.

Ce système n’est pas un système de protection, comme il nous est présenté, mais bien un système de contrôle et de surveillance. C’est notre vie de quartier, nos échanges, nos rencontres, nos déplacements qui sont contrôlés et observés. Dangereux aujourd’hui, il peut être demain l’arme absolue du pouvoir.
Le collectif anti-caméra : anticamera13@riseup.net